30.9.07

Innovation : Les brevets européens n'auront plus que trois langues

Les députés français ont adopté, le 26 septembre, le projet de loi autorisant la ratification du protocole de Londres qui prévoit de ne plus exiger la traduction intégrale des brevets européens dans les 23 langues des 32 pays membres de l'Organisation européenne des brevets (OEB).

À l'avenir, seule la première partie du brevet qui définit l'invention devra être traduite dans les trois langues officielles de l'OEB (l'anglais, le français et l'allemand), la seconde partie du brevet qui décrit l'invention sera, quant à elle, dispensée de traduction.

Cette mesure était réclamée depuis longtemps par les organisations patronales françaises afin de réduire les coûts de traduction notamment pour les PME-PMI. Elle a été par contre fortement critiquée par des députés "souverainistes" qui voient dans le protocole de Londres une grave menace pour l'usage du français.

Ce projet de loi devrait être débattu au Sénat courant octobre.

fonte: http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=actu&id=9081

29.9.07

Carro com muita tecnologia e ecologicamente correto está à venda nos EUA

Aptera é o nome do carro revolucionário de 3 rodas que acaba de entrar no mercado americano.

Tem lugar para um motorista e mais 2 passageiros,  vem equipado com airbags nos 2 assentos frontais e um sistema avançado de computador de bordo, com: GPS, CD/MP3/DVD player, retrovisor com câmera e um sistema completo de diagnóstico do carro.

O veículo é elétrico e movido 100% à base de bateria, podendo atingir uma velocidade de até 96 km/h e percorrer 200 km com uma única carga, dependendo das condições da estrada.

Para recarregar a bateria, basta conectá-lo em uma fonte de energia 110 Volts e em algumas horas o carro estará apto para percorrer outros 200 km com este veículo.
O Aptera está disponível para pré- venda no site 
www.aptera.com por  US$ 26.900,00 (R$ 49.227,00).


fonte: podcast cvoit uol

14.9.07

17 ème Tableau de bord de l’innovation


Soitec : la Commission valide une aide d'Etat de 80 ME en faveur du programme NanoSmart


La Commission européenne a décidé de ne pas soulever d'objection envers les soutiens financiers en France que l'Agence de l'Innovation Industrielle va octroyer à deux programmes de recherche et développement : "NanoSmart" et "HOMES". La Commission a pris ces deux décisions à l'issue de l'examen approfondi prévu par le nouvel encadrement communautaire des aides à la recherche, au développement et à l'innovation.
Le programme NanoSmart, soutenu à hauteur de 80 Millions d'Euros, relève du domaine des nanotechnologies et permettra l'amélioration des performances de composants microélectroniques et optoélectroniques. NanoSmart est mené par l'entreprise Soitec en partenariat avec le centre de recherche CEA-LETI. Le programme HOMES, doté de 39 ME, vise des gains d'efficacité énergétique dans les bâtiments. Il associe Schneider Electric à 15 autres entreprises et centres de recherche.
 
 

Reprise des Mardis de l'innovation

Les Conférences des mardis de l'innovation, animées par Marc Giget, reprennent cette année à partir du 2 octobre 2007.
 
 « L'Innovation ou l'art de définir le futur »
le 2 octobre 2007

L'innovation se définit de façon générique comme l'intégration du meilleur
état des connaissances en produits et services créatifs allant plus loin dans
la satisfaction des individus.
Analyse des étapes du processus d'innovation : connaissances et culture, inspiration et imaginaire, conception, développement, réalisation...
Facettes multiples de l'innovation : sciences et connaissances, technologies, psychologie, sociologie, art et philosophie, investissement et entreprenariat. Dynamique du processus d'innovation et problèmes inhérents.
Enchaînement des phases de poussée technologique et de synthèse créative, gestion du processus d'innovation.

Intervenant : Marc Giget, professeur au CNAM
 
Nous vous invitons dès à présent à consulter le nouveau programme Automne-Hiver 2007-2008 sur le site
www.mardis-inno.com ou www.cnam.fr/mardis-innovation et à vous inscrire par mail à l'adresse
inscription@mardis-inno.com ou innov@cnam.fr.

Le CNAM nous accueille comme les années précédentes de 18H15 à 21H00, Amphi C, 292 rue Saint-Martin, Paris III.


 

10.9.07

Innovation C'est le mot à la mode.

L'innovation est aujourd'hui dans toutes les bouches, des responsables politiques aux chefs d'entreprises, petites et grandes, en passant bien sûr par les économistes qui nous expliquent doctement que la croissance d'aujourd'hui est fortement stimulée par l'innovation, mais que celle de demain le sera encore davantage.

Certes, dans un monde dominé par la communication, les images et l'information distribuées à l'échelle de toute la planète, la nouveauté devient en soi un produit commercial. Daniel Cohen, dans son récent livre sur la société postindustrielle, explique que, dans le prix d'un produit, l'innovation en constitue beaucoup plus de la moitié si l'on additionne la gratification de l'idée originale qui a présidé à l'invention du produit et l'idée qu'on a mise en oeuvre pour le vendre. Une grande firme de cosmétiques définit le cahier des charges qu'elle donne à son département recherche: inventer une nouvelle molécule " utile" chaque année.

Bien sûr, l'innovation n'est pas nouvelle, l'humanité n'a évolué qu'à coups d'innovations, technologiques, sociologiques ou politiques.

Ce qui est nouveau, c'est qu'avec la mondialisation tout s'accélère et tout devient beaucoup plus difficile.

Tout s'accélère parce que la durée d'une innovation tend à diminuer. Une invention technique est imitée en une ou deux années (avec achats de brevets ou non, ce qui provoque d'interminables procès sur la propriété industrielle).

Et même le scoop si cher aux journalistes a une durée de vie de quelques heures avant d'être banalisé sur toute la planète.

Sommes-nous préparés à tirer notre épingle du jeu dans cette compétition économique mondiale ayant au coeur l'innovation ?

Dans le processus d'innovation, il y a trois étapes: l'émergence, l'acceptation et l'exportation de la nouvelle idée.

Il n'y a pas de doute : les Français en général se sont révélés dans l'histoire des sciences ou des idées comme capables d'innover.

En revanche, il se sont révélés extrêmement inaptes à accepter l'innovation, qu'elle soit nationale ou extérieure, et pas très efficaces dans la vente de l'innovation. Je m'en tiendrai à l'innovation scientifique et technique, que je connais mieux et qui est essentielle pour soutenir la nouvelle croissance.

Souvenons-nous qu'au début du siècle nous avons été lents à accepter l'électricité. Certains prétendaient même que les becs de gaz éclairaient mieux les rues que les ampoules électriques !

Plus près de nous, ce sont les ingénieurs français qui ont inventé le Minitel, ce qui aurait dû logiquement nous conduire à Internet. France Télécom a préféré gagner de l'argent avec le Minitel que prendre le risque d'aller de l'avant. Ce sont les firmes japonaises qui ont exploité les recherches françaises sur les cristaux liquides. Notre avance au milieu des années 90 sur les plantes génétiquement modifiées a été réduite à néant par quelques vandales sous l'oeil passif des pouvoirs publics. Peugeot a développé, avant d'autres, des voitures électriques. L'Etat aurait pu encourager le constructeur en équipant ainsi ses services publics et les parcs de bus des villes. Notre pays a préféré laisser la voie libre aux marques japonaises.

On laisse aujourd'hui les découvertes françaises en matière d'imagerie médicale être exploitées par des sociétés américaines comme on a négligé Genset, splendide start-up de biotechnologie.

Voilà même qu'au moment où tout le monde a conscience qu'il faut développer les énergies non renouvelables des communes françaises interdisent les panneaux solaires sur les toits !

Le handicap de la France, c'est l'incapacité de nos élites à comprendre que les innovations les plus importantes sont les plus surprenantes, donc les moins classiques, donc les plus dérangeantes.

Si l'on veut que cela change, il faut introduire l'innovation à haute dose dans les cursus de formation de nos élites. Ils doivent apprendre que plus que toute autre chose l'innovation est un risque intellectuel.

Aujourd'hui, seuls les Etats-Unis dispensent cet enseignement dans leurs universités. C'est pourquoi ils dominent le monde de l'innovation et ont de bonnes chances de le dominer encore longtemps ! La seule menace véritable pour eux vient de la Russie et de l'Inde, deux pays où l'innovation fait partie de la culture.

La France, elle, est intellectuellement un pays d'héritiers bien élevés, et hélas pas un pays de pionniers.

Fonte: Claude Allègre, Le Point, em 18.Abr.2007

5.9.07

Biblioteca Virtual de Inovação Tecnológica


A Biblioteca Virtual de Inovação Tecnológica é resultado de uma ação conjunta envolvendo a FINEP e o Programa Prossiga/CNPq. Reúne de forma estruturada e seletiva, sites brasileiros e estrangeiros contendo informações relevantes sobre inovação tecnológica, em seus múltiplos aspectos.


http://www.prossiga.br/finep/