25.5.09

Innoget annonce aujourd’hui le lancement de sa nouvelle plateforme collaborative d’Open innovation

Le site Internet Innoget prétend être le point de rencontre entre entreprises et innovateurs pour partager leurs besoins d'innover. Au travers d'Innoget les entreprises sont conectées à un réseau mundial de scientifiques et d'ingénieurs, d'organisations scientifiques et d'entreprises de base technologique qui couvrent tous les domaines de connaissance : sciences de la vie, chimie, physique, Technologies de l'information et de la communication, ingénierie et sciences technologiques. Innoget Open innovation marketplace

 

Innoget est à l'origine Conectainnova, la première plateforme d' Open Innovation en Espagne. "Au vu de l'excellent accueil de Conectainnova, nous avons décidé de restructurer le portail, d'offrir de nouveaux services, de la convertir en une plateforme globale et de redéfinir notre image corporative pour faciliter ainsi son internationalisation", commente David Rafóls, directeur d'Innoget. Le résultat est la naissance d'Innoget, avec une version anglaise accessible depuis aujourd'hui sur Internet, et une version espagnole qui entrera prochainement en fonctionnement.

L'Open innovation: l'innovation du XXI siècle

L'idée centrale derrière l'Open innovation est que dans le monde actuel, où la connaissance est amplement distribuée, les entreprises ne peuvent plus s'offrir le luxe de dépendre entièrement de leurs propres recherches, mais doivent également acheter et licencier des procédés et des inventions générées par d'autres entreprises (par exemple des brevets). De plus, les inventions mises au point par une société et qui ne sont pas utilices par celle-ci doivent être portées à l'extérieur de l'entreprise (par exemple, par le biais de la concession de licences, la création de coentreprises ou de spin-off). A l'opposé de l'Open innovation, l'innovation fermée fait référence  aux processus qui limitent l'utilisation des connaissances internes de l'entreprise et font peu ou aucun usage des connaissances externes.

IBM, Procter & Gamble, et Nokia sont des exemples d'entreprises qui appliquent déjà l'Open innovation.

" Dans ce contexte a été créé Innoget avec la vocation d'apporter aux entreprises un outil qui leur permettent de passer d'un modèle d'innovation fermé à un modèle d'innovation ouvert", ajoute Mr. Rafóls.

 

Comment ça marche?

 

Au travers de la plateforme Internet, les départements de R+D & Innovation cherchent les réponses à leurs besoins d'innovation au sein de la communauté scientifique, grâce à la publication de demandes technologiques. Mais ce n'est pas tout, innoget incorpore également deux outils au travers desquels les entreprises font leur promotion sur le portail pour solliciter des innovations en relation avec leurs activités (ce sont les fameux "Innovation Box-in") ou pour faire connaitre leurs innovations (ce sont les "innovation Box-out"). Red Innovation Center - Vodafone Spain, Grupo Damm, Affinity Petcare, Indo, Fluidra, Bicentury, Oryzon Genomics font déjà partie des entreprises qui font appel à ces services. "La réponse est très positive et dans les prochains mois nous verrons Publié sur Innoget des innovation Box de prestigieuses entreprises nationales comme internationales" dit Mr Ràfols.

 

Destiné à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille et de leur secteur.

 

Mr Ràfols explique qu'Innoget "facilite les besoins en innovation de toute entreprise, tant de celles qui investissent à long terme- innovation radicale -comme celles qui réalisent un type d'innovation à court terme – innovation progressive." En ce qui concerne les innovateurs enregistrés sur le portail, leur provenance est diverse (chercheurs, ingénieurs, centres de recherche, entreprises technologiques). "En ce moment nous comptons plus de 2000 utilisateurs enregistrés et les prévisions pour l'année prochaine sont d'atteindre le chiffre de 10.000 utilisateurs au niveau international", commente Mr Ráfols.
 
 

21.5.09

L'exploit Technologies encourage les start-ups innovantes via Icube

Lors du New Zealand Business Forum organisé le 22 avril dernier à Singapour par les agences gouvernementales néo-zélandaises, l'Exploit Technologies, branche commerciale d'A*STAR (Agency for Science, Technology and Research) a lancé un nouveau programme d'aide pour les start-ups innovantes : l'Icube (International Incubation Initiative). Ce programme a pour objectif d'internationaliser les réseaux d'incubateurs. Pour ce faire, chaque société incubée à travers Icube pourra disposer de locaux professionnels lors de déplacements à l'étranger, accéder aux réseaux de business angels des membres du programme et bénéficier de services de conseil.

Cette nouvelle structure s'appuiera sur l'alliance internationale TTN (Technology Transfer Network) créée en février 2008 et hébergée par l'Exploit Technologies. Des acteurs néo-zélandais tels que Auckland UniServices Ltd, AUT Innovation and Enterprise et WaikatoLink Ltd l'ont déjà rejoint en novembre dernier afin d'accélérer le transfert de technologies vers l'industrie. Lors du forum, TTN a aussi annoncé l'adhésion de la société néo-zélandaise Industrial Research Limited (IRL) et de l'université australienne Murdoch University portant ainsi à 24 le nombre de membres de TTN.

Désormais, avec le lancement de Icube et la signature du Memorandum of Understanding, l'Exploit Technologies et ses partenaires lanceront des programmes communs d'aide aux petites et moyennes entreprises et start-ups à travers leurs réseaux d'incubateurs et d'investisseurs privés.
 

19.5.09

Start-up et innovation : la Suisse accède au sommet de l’Europe


Allemagne, France ou Angleterre ? Laquelle de ces grandes nations économiques européenne figure au palmarès 2008 des nations innovantes en Europe. Aucune des trois ! Elles seraient même toutes 3 bien en retard sur les leaders. Et c'est bien une première qui s'est produite ! Dans le domaine de l'innovation, la Suisse s'est hissée sur la plus haute marche du podium en 2008 selon l'indice européen de performance en la matière édité par l'Union Européenne. Une statistique qui révèle le dynamisme suisse dans le secteur de la création d'entreprises high-tech à forte croissance (autrement dit les start-up).

L'Ecole polytechnique de Zurich (ETHZ) estime que ses chercheurs ont fondé 130 entreprises depuis 1998, que ces dernières ont attiré plus de 100 millions d'euros d'investissements privés, qu'elles génèrent un chiffre d'affaires annuel d'environ 200 millions d'euros et qu'elles ont créé plus de 1500 emplois. Sur la même période, l'Ecole polytechnique de Lausane (EPFL) a lancé un peu plus d'une centaine de start-up et le Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM) en comptabilise 26.

Au total, Martin Bopp, responsable du programme start-up de la Commission technologie et innovation à Berne, juge que la Suisse est le terreau de 150 nouvelles jeunes pousses chaque année. Une vitalité qui est reconnue à l'étranger. En effet, des 100 start-up européennes choisies comme les plus prometteuses en 2009 par le magazine américain Red Herring, 28 portent le label helvétique.

Mais qu'est-ce qui fait courir les suisses ? Pour en savoir plus, voir la présentation de 20 patrons de start-up qui font la Suisse high-tech d'aaujourd'hui : http://www.bilan.ch/dossier/les-20-patrons-de-start-qui-font-la-suisse
 

4.5.09

La fin du Web (Episode 1)

Le Web fut une plaie. Les temps changent, et bientôt l'influence du navigateur, du site web auront décliné de la surface du réseau. Voilà l'histoire presque contemporaine que nous allons essayer de relater dans ce feuilleton journalistique. Pour tenter d'en comprendre un peu en avance les implications économiques.


La détonation de l'explosion annoncée (lire ici et ) du Web 2.0, celui qui a vu fleurir des sites comme YouTube ou Facebook, va aussi emporter le Web tout entier. Pour voir surgir un nouveau paradigme, plus complexe encore à appréhender, mais dont on devine les contours déjà, avec l'émergence de comportements inédits dans l'univers numérique. L'AppStore, Twitter, la synchronisation des données, le jeux en ligne, sont les prémices de ce nouvel âge, que l'on pourrait nommer "Digital-me".
Depuis la fin des années 90, le réseau des réseaux s'est conjugué essentiellement à l'aide du "WWW", ces trois initiales placées au début de chaque adresse d'un site internet. Le World Wide Web était devenu pour le grande public le symbole même de ce qu'était Internet. Et le navigateur, Netscape tout d'abord, puis Internet Explorer, et maintenant Firefox, Chrome, Opera, ou Safari, s'était installé comme la fenêtre idéale, le transcodeur zélé, bref, la matrice indispensable pour profiter de l'Internet. Or, depuis quelques mois, cette suprématie du couple WWW/navigateur s'est vue brutalement concurrencée par de nouvelles pratiques. A tel point que l'on peut pressentir combien désormais le numérique s'oriente vers la fin du Web.


Bannissement des Start-up

Et il ne serait pas vraiment bienvenu de regretter ou encore de pleurer le Web, car celui-ci a été en grande partie un fléau pour les industriels et les nouveaux explorateurs en tout genre. En fin de compte, l'on doit au Web deux bulles financières successives. Une qui éclata en 2001 et une autre qui montre des signes inquiétants de surchauffe.
Car l'une des caractéristiques marquantes du Web a toujours été le manque absolu de monétisation des sites. Le champ de ruines est immense, et s'étend à perte de vue si l'on regarde bien, et d'ailleurs, le massacre continue. A tel point que la dénomination de start-up, des années 2000, a définitivement était bannie pour ne pas rappeler trop de mauvais souvenirs. Les plus grands s'y sont laissés prendre. Certains, comme Vivendi, ou Bertelsmann et, bien sûr, Time Warner ont failli être emportés, et ne furent sauvés qu'au prix d'une rude restructuration des actifs. Autrement dit, tout ce qui était de près ou de loin apparenté au Web fut vendu, voire bradé. La liste des belles idées jetées par-dessus bord serait d'ailleurs trop longue, et rappellerait bien des mauvais souvenirs.
Ce ne sont pas quelques réussites brandies comme des étendards sacrés qui changeront quoi que ce soit. Pour un Google, combien en effet de sociétés mort-nées, réduites en poussières, et d'argent dilapidé ? Pis, une fois Google arrivé, tous les autres cadors de la catégorie n'ont eu que leurs yeux pour pleurer, ce qui signifie voir le cours de bourse plonger et prier pour une reprise à bas prix, au poids du serveur. Bref le Web fut un massacre de concepts innovants, d'idées enthousiasmantes...


La marque du W

Pour être encore plus clair, la nouvelle économie, celle du virtuel, qui déchaîne les passions parce qu'elle fait les fortunes comme d'autres plantes les "business model", s'est en grande partie construite sur deux piliers : la piraterie et l'accès à ces ressources illicites. Avec comme principaux bénéficiaires, pour tout dire, comme unique profiteur de ce marché noir, les opérateurs de télécommunication. Et par extension, tous les métiers de cablage, serveurs, et fabrications d'ordinateurs. Mais à la source de tout ça, du haut-débit, de l'Adsl, des fortunes faites par ses entrepreneurs malins, comme Xavier Niel, le patron de Free, il y a toujours un même service, pour lesquels les gens ont été prêts à payer instantanément : l'échange en tout genre de fichiers gratuitement. Aujourd'hui, ce paradigme de l'offre s'est déplacé, le P2P, le téléchargement n'est plus autant à la mode, il a été remplacé par le diffusion en streaming gratuite. Les audiences sont flagrantes. En France Dailymotion, YouTube et Deezer sont dix fois plus fréquentés que les sites P2P.
Malheureusement, cet appétit pour les sites du Web 2.0, ceux de la diffusion et de l'échange gratuit, a fait revenir comme une ombre maléfique, ce "W". Et avec lui, son cortège de catastrophes en tout genre. Comme nous l'avons largement expliqué (ici et ), ces sites n'ont pas les rentrées d'argent que leurs audiences mériteraient. Pis, elles n'ont peut-être pas les actionnaires qui conviendraient...
Tout cela touche heureusement à sa fin. Car survient un nouveau type d'objets numériques, dont les qualités sont justement de compenser les tares des précédents. A Suivre.

3.5.09

Chine : une nouvelle loi sur les brevets pour encourager l’innovation et renforcer la compétitivité internationale

La loi chinoise sur les brevets, entrée en vigueur en 1985, a connu depuis 2006 un large processus de révision, marqué par l'adoption le 27 décembre 2008, d'un nouvel amendement.

La loi chinoise sur les brevets, entrée en vigueur en 1985, a connu depuis 2006 un large processus de révision, marqué par l'adoption le 27 décembre 2008, d'un nouvel amendement.

Ce texte entrera en vigueur le 1er octobre 2009. Cet amendement a pour objectif de mieux définir le rôle des brevets, d'améliorer leur protection, et d'imposer des sanctions plus lourdes en cas de violation de ces titres de propriété intellectuelle. Tout cela s'inscrivant dans la "Stratégie Nationale en matière de Propriété Intellectuelle" fixée par le Conseil d'Etat chinois le 10 juin 2008.

Une incitation au premier dépôt en Chine désormais écartée
Il est à présent possible pour les inventeurs, quelle que soit leur nationalité, de faire une demande de brevet à l'étranger avant l'obtention de brevets chinois pour les inventions-créations réalisées en Chine. Cette nouvelle disposition permet de créer un cadre juridique et politique favorable à l'ouverture sur l'extérieur, et notamment à l'accueil de nouveaux investissements étrangers.

Adoption d'un critère de Nouveauté Absolue
Les divulgations à l'étranger seront désormais prises en compte dans l'appréciation en Chine de la nouveauté et de l'activité inventive d'une demande de brevet ou de modèle d'utilité ; il en sera de même quant à l'originalité d'un dépôt de dessins et modèles. Cette mesure devrait permettre de limiter la création de titres de propriété intellectuelle (surtout des modèles d'utilité ou des dessins et modèles) délivrés en Chine, basés sur des droits déjà existants et utilisés à l'étranger.

Une licence obligatoire pour les produits pharmaceutiques
Une nouvelle licence obligatoire dans l'intérêt de la Santé Publique est créée afin de mettre la législation chinoise en conformité avec les traités internationaux. Cette licence permet de faire fabriquer un médicament dont le brevet a été déposé en Chine, et d'exporter ces médicaments vers des pays ou régions spécifiés dans les conventions internationales dont la Chine est signataire.

Renforcement des sanctions en matière de contrefaçon
1) Administratif : renforcement des pouvoirs d'investigation et de sanction des agents en charge de la protection administrative des brevets (interrogatoires, vérifications des contrats d'entreprise et/ou des livres de compte, ou encore saisies-contrefaçons),
2) Judiciaire : renforcement des sanctions pécuniaires. Désormais le plafond de l'amende encourue par le contrefacteur est fixé à 4 fois le montant des gains réalisés du fait des actes de contrefaçon. Ce montant ne peut néanmoins être supérieur à 200,000 RMB - environ 20 000€ - (contre 3 fois le montant des gains et 50,000 RMB sous l'ancienne loi).