27.5.08

Où en est l'innovation en Europe ?

Seules dix sociétés européennes figurent dans le récent classement des entreprises les plus innovantes du globe réalisé par BusinessWeek . Toutefois, le Vieux Continent jouit d'excellents atouts dans plusieurs secteurs.
 
Les locomotives

Commençons par les bonnes nouvelles. Nokia, en dixième position, témoigne de l'avance dont l'Europe bénéficie en matière de technologies mobiles, l'une des industries les plus stratégiques de notre époque. Le fabricant finlandais représente à lui seul 40 % du marché mondial des téléphones sans fil et est à la pointe de la transition vers l'Internet mobile. La société canadienne Research in Motion, qui produit le Blackberry, est en 13e position, alors que les entreprises américaines comme Motorola, qui connaît de nombreuses difficultés, sont les grandes absentes de ce classement.

L'industrie automobile est l'un des autres atouts majeurs de l'Europe. Les fabricants de véhicules haut de gamme tels BMW, Daimler et Audi (membre du groupe Volkswagen) figurent tous au classement - signe indubitable de la domination qu'exerce l'Allemagne sur ce segment. Il convient cependant d'ajouter que le Japonais Toyota, troisième de la liste, devance tous les autres fabricants automobiles du monde.

Ce secteur ne bénéficie pas seulement de la présence des géants de l'industrie, mais aussi d'un réseau de fournisseurs innovants, comme l'Allemand Continental, et de marques plus confidentielles, comme Ferrari. Selon Michael Davies, maître de conférences à la Sloan School of Management du MIT et consultant auprès de nombreuses sociétés européennes, "tout ce secteur unit ses efforts pour innover".

Des entreprises qui résistent

En réalité, les données montrent que l'innovation est en grande partie assurée par de petites et moyennes entreprises, qui ne sont généralement pas prises en compte par les enquêtes. Une étude réalisée par des chercheurs de l'école de commerce Insead, qui envisage l'innovation pays par pays plutôt qu'entreprise par entreprise, révèle que les pays européens se portent bien. Certes, les États-Unis sont loin devant, mais l'Allemagne se classe deuxième, et cinq des dix premières places sont occupées par des pays du Vieux Continent. Soumitra Dutta, auteur de ce travail, attribue en partie cette progression à la déréglementation imposée par l'Union européenne, qui constitue selon elle un facteur déclenchant.

Ainsi, les concepteurs de machines-outils d'outre-Rhin, des PME pour la plupart, ont prospéré en fournissant aux fabricants du monde entier, dont la Chine, l'Inde et la Russie, les machines dont ils ont besoin. C'est une des raisons de la bonne tenue de l'économie allemande dans un contexte mondial pour le moins agité. Siemens, l'une des rares multinationales du secteur, figure en 38e position. Selon Nani Beccalli-Falco, directeur général de GE International, "l'Allemagne est le berceau de la technologie, et nous souhaitions tirer profit de cette caractéristique".

Le protectionnisme, frein à l'innovation

Cependant, l'Europe doit encore faire des efforts pour devenir aussi innovante que sa rivale d'outre-Atlantique. Le capital-risque est encore bien plus rare qu'aux États-Unis. Seule la Grande-Bretagne peut réellement se vanter de posséder des universités dotées de centres de recherche de classe internationale. Les gouvernements ont encore des réflexes protectionnistes quand les industries nationales sont en cause, ce qui, à long terme, isole les entreprises de la pression concurrentielle et étouffe dans l'oeuf toute pulsion novatrice. C'est ce qu'explique Ann Mettler, directrice exécutive et fondatrice du think tank bruxellois Lisbon Council : "C'est dans les secteurs où la concurrence est la plus forte que l'innovation est la plus présente."

Dans notre dossier spécial sur l'innovation en Europe, nous mettons en avant six entreprises petites et grandes qui sont à l'origine de grandes idées, de modèles d'entreprises originaux ou de technologies révolutionnaires destinées à changer le monde. Depuis la Suisse Asset4, pionnière en matière de collecte, d'analyse et de diffusion de données extrafinancières concernant les entreprises, jusqu'à la start-up hollandaise European Climate Exchange, dont le réseau électronique gère 85 % des échanges de droits d'émission de CO2 européens, toutes sont à la pointe de secteurs émergents.

Même les géants que sont Nokia et Danone doivent réaliser des innovations d'envergure pour rester compétitifs dans des industries où la concurrence est impitoyable. Nous vous invitons à consulter notre dossier spécial, qui comprend des diaporamas consacrés aux centres d'innovation européens les plus actifs.

source: http://www.lepoint.fr/business-week-economie/ou-en-est-l-innovation-en-europe/1022/0/248111

Innovation Nation : le Livre blanc britannique sur l'innovation

Le Department for Innovation, Universities and Skills (le Ministère de l'innovation, des universités et des compétences britannique, le DIUS) a publié en mars 2008 sa stratégie pour l'innovation dans le Livre blanc intitulé "Innovation Nation".

"Innovation Nation" est un document d'orientation qui présente la stratégie que le gouvernement britannique souhaite adopter pour faire du Royaume-Uni une nation propice à, et active dans, le domaine de l'innovation. Les actions présentées touchent à l'éducation et à la formation, à la recherche académique, à l'exploitation des connaissances et au recours à la réglementation, aux marchés et aux services publics pour façonner un marché propice aux solutions innovantes. Le document insiste toutefois tout particulièrement, d'une part, sur l'innovation dans les services et dans les industries de la création et, d'autre part, sur le rôle que peuvent jouer la demande et les ministères gouvernementaux à travers leur politique de marchés publics.

Il annonce quelques mesures précises : création d'un indice de mesure d'innovation, d'une spécification nationale proof-of-concept (preuve de concept) et de deux nouveaux laboratoires consacrés à l'innovation. Le Livre blanc annonce également la publication d'un certain nombre de stratégies et de feuilles de route, notamment pour le DIUS et pour le Technology Strategy Board (le TSB).

Auteurs : PROST Anne
Ambassade de France au Royaume-Uni - 14 pages - 30/04/2008

Téléchargez gratuitement ce rapport au format pdf :
http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm08_031.htm
 

14.5.08

Novo edital de subvenção prevê R$ 450 milhões para inovação

Edital levará em consideração grau de inovação da proposta em relação a outras soluções existentes, impacto no mercado e capacidade técnica da equipe envolvida no desenvolvimento do produto ou serviço...Leia mais

Empresas brasileiras de todos os portes podem se candidatar ao novo edital de Subvenção Econômica 2008, que será lançado nesta terça-feira, dia 13 de maio, pela Financiadora de Estudos e Projetos (FINEP), do Ministério da Ciência e Tecnologia. Ao todo, serão disponibilizados R$ 450 milhões para o desenvolvimento de projetos em seis áreas estratégicas: Tecnologias da Informação e Comunicação, Biotecnologia, Saúde, Programas Estratégicos, Energia e Desenvolvimento Social. A vantagem dos recursos da subvenção é que eles são não-reembolsáveis, ou seja, as empresas beneficiadas não precisam devolver o dinheiro recebido.

"Este já é o terceiro edital de subvenção lançado pela FINEP. Até o momento, já foram disponibilizados R$ 588 milhões, que beneficiaram 321 projetos", afirma o Diretor de Inovação da FINEP, Eduardo Costa.

A seleção das empresas candidatas ao edital 2008, anunciado no dia 12 de maio durante o lançamento da nova política industrial, no BNDES, no Rio, acontecerá em duas etapas. Na primeira, as propostas serão apresentadas, até o dia 30 de junho, em formulário eletrônico simplificado, que estará disponível no site da FINEP até as 18 horas do dia 13 de maio. Nele serão descritos o tipo de produto, serviço ou processo inovador a ser desenvolvido com os recursos da subvenção, os impactos econômicos e sociais do projeto e a qualificação da equipe executora.

O resultado da fase 1 está previsto para o dia 4 de agosto. Na segunda fase, apenas as empresas selecionadas deverão encaminhar o projeto detalhado à FINEP, que também acontecerá por meio eletrônico até o dia 1º de setembro. O resultado desta última etapa sairá no dia 6 de outubro. A partir daí, começa então um curto período para a apresentação de recursos pelas empresas que tiveram suas propostas recusadas. O resultado final, com a divulgação da lista das empresas contempladas no site da FINEP, está previsto para o dia 17 de outubro.

O valor mínimo de cada projeto será de R$ 1 milhão com prazo de execução de 36 meses. Haverá, ainda, uma contrapartida que ficará entre 5% e 20% do valor total do projeto no caso de empresas menores, e entre 100% e 200% para empresas de médio e grande porte.

Além do enquadramento do projeto nos temas específicos das seis áreas definidas no edital, a comissão julgadora levará em consideração o grau de inovação da proposta em relação a outras soluções existentes, o impacto no mercado, a importância para a sociedade e a capacidade técnica da equipe envolvida no desenvolvimento do produto, serviço ou processo.

Ainda segundo o edital, 40% dos recursos vão apoiar empresas pequenas e 30% do total serão destinados às regiões Norte, Nordeste e Centro-Oeste. Apenas no caso de não haver demanda qualificada nessas regiões, os recursos serão remanejados para apoio aos demais projetos aprovados.

O que será apoiado

Na área de TI e Comunicação, por exemplo, serão apoiados projetos de software e de conteúdo inovador para novas mídias, como aparelhos celulares, novos dispositivos de acesso à internet e TV Digital. Nesse caso, estão previstos, ainda, desenvolvimentos de sistemas ou antenas de transmissão de sinais digitais compatíveis com o sistema brasileiro. No setor de telecomunicações, serão priorizadas novas plataformas e componentes inovadores para redes de comunicações ópticas e sem fio.

Em Biotecnologia, serão priorizados produtos com alto potencial terapêutico, obtidos a partir de princípios ativos existentes em espécies da biodiversidade brasileira, e bioinseticidas para controle de pragas provocadas por insetos transmissores de doenças, como a dengue, malária e febre amarela.

O setor de Saúde abrange dispositivos para diagnósticos, prognósticos e ferramentas terapêuticas para doenças negligenciadas e câncer; desenvolvimentos de moléculas com alto potencial, como insulina humana, calcitonina e hormônios; componentes e equipamentos para telemedicina e telessaúde, ultrasom e hemodiálise; e aparelhos auditivos.

Os Programas Estratégicos englobam desenvolvimento, integração e implantação de sistemas de posicionamento para navegação, controle e guiamento, tipo simuladores, além de materiais emissores de elétrons e de alta densidade energética, assim como processos industriais para fabricação de peças e sistemas estruturais em fibras de carbono, semicompósitos e cerâmicas.

Na área de Energia serão apoiados projetos para aproveitamento da palha da cana na cadeia do etanol, extração de óleos de palmáceas e pinhão manso para produção de biodiesel em pequena escala e fabricação de válvulas submarinas utilizadas na exploração de petróleo e gás em águas profundas.

E por último, o edital irá contemplar soluções inovadoras para acesso de baixo custo à internet em banda larga e habitação de interesse social, além de equipamentos e dispositivos destinados a facilitar o dia-a-dia de portadores de deficiências. Todas as áreas terão disponíveis R$ 80 milhões para apoio a projetos inovadores, com exceção apenas do setor de Desenvolvimento Social, que contará com R$ 50 milhões.

Fonte: FINEP

7.5.08

Les solutions d’avenir de l’innovation ouverte

Utiliser le gisement de « cerveaux » qu'offre l'Internet pour résoudre des problèmes scientifiques et techniques. L'idée fait son chemin dans le monde industriel.

Pour beaucoup d'entreprises, l'Internet est devenue un média stratégique. Au-delà de l'affichage d'une ligne de développement et de produits commercialisés ou dans les « pipelines », pour lequel le net est surtout un amplificateur de la communication classique d'entreprise, se trament en coulisses toute une série de développements destinés à stimuler l'innovation des entreprises grâce aux ressources externes offertes par les réseaux et les « communautés » internet.

Sources ouvertes
Innover, aujourd'hui, demande non seulement d'avoir des idées et des capacités internes de développement mais aussi d'exploiter les compétences externes à l'entreprise, dans une logique donnant-donnant, afin de répondre au mieux aux attentes des consommateurs. L'industrie pharmaceutique externalisent ainsi bon nombre de recherches par des contrats avec des sociétés de biotechnologies. Par ailleurs, des prestataires de services se sont positionnés sur le marché de l'« innovation ouverte » (open innovation), un terme proposé en 2003 par Henry Chesbrough, du Center for Open Innovation de Berkeley, aujourd'hui repris sous l'expression « crowdsourcing » (littéralement « approvisionnement chez monsieur tout le monde »), terme avancé par le journaliste Jeff Howe en 2006 pour distinguer ce processus de l'externalisation (outsourcing).

Certains prestataires aident les entreprises commerciales à évaluer leurs produits en développement auprès de consommateurs. Plus original, d'autres recueillent les avis, propositions et solutions d'internautes sur de nouveaux produits ou sur des problèmes que des entreprises ou institutions n'ont pas réussi à résoudre faute de compétences internes. Celles-ci sont gagnantes car elles peuvent trouver des solutions sans employer de personnel ou des sous-traitants à cette tâche. Les internautes qui trouvent les solutions sont rémunérés en retour. Les prestataires se payent en prélevant un pourcentage sur ces récompenses, qui peuvent atteindre des centaines de milliers d'euros. Dans une logique libérale bien rodée, le système fonctionne parce que chacun y trouve son intérêt financier.

« Quêteurs » et « solutionneurs »
InnoCentive (Waltham, Massachusetts) est sans doute le leader mondial de l'innovation ouverte dans le domaine scientifique et technique. Fondée en 2001 par Alpheus Bingham et Jill Panetta comme « spin-off » de la firme pharmaceutique Eli Lilly, la société a créé sur son site un « marché ouvert de l'innovation » dans lequel des « quêteurs » (seekers) – généralement des industriels ou institutions ayant pignon sur rue – proposent à la communauté des « solutionneurs » (solvers, sur inscription gratuite) de résoudre des défis dans les principales disciplines scientifiques et techniques et dans le domaine de l'entrepreneuriat.

Le principe de fonctionnement s'inspire des projets de science citoyenne (citizen science) tels que SETI@home, qui utilisent des ordinateurs connectés à Internet pour résoudre des problèmes, par exemple la recherche d'intelligence extraterrestre dans le cas de SETI. Mais les demandes médiées par InnoCentive sont très spécialisées et font appel aux compétences de scientifiques ou d'inventeurs chevronnés du monde entier, actifs ou retraités. Ainsi, en sciences de la vie, trouve-t-on des requêtes relatives, entre autres, à la découverte d'un marqueur de progression de la sclérose latérale amyotrophique (contre une récompense d'un million de dollars promise par la fondation Prize 4 Life !), à un dispositif à énergie solaire capable de réduire le risque du paludisme (40 000 dollars) ou à des approches susceptibles d'empêcher la contamination de produits cosmétiques (20 000 dollars).

« En combinant la technologie, les incitations économiques et l'ingéniosité humaine, nous allons aborder et résoudre les problèmes auxquels sont aujourd'hui confrontées les organisations commerciales, gouvernementales et humanitaires mieux, plus rapidement et à moindre coût que cela n'a jamais été possible », résume le credo d'InnoCentive. La prise de risque n'est cependant pas négligeable pour les « solutionneurs » puisqu'il leur faut consacrer du temps à résoudre un problème ardu sans garantie aucune de toucher le pactole en bout de course.

L'innovation humanitaire
La société, qui n'est pas en mal d'imagination, a conclu par ailleurs fin 2006 un accord avec la Rockefeller Foundation afin d'étendre ses procédures aux problèmes spécifiques des populations pauvres. Un organisme de recherche ou une ONG ayant un défi à relever dans ce domaine contacte la fondation. Si son projet est sélectionné, un « accord de quêteur » est passé qui permet à l'organisme de faire appel aux services d'InnoCentive. Les frais correspondant à la récompense versée au « solutionneur » sont partagés à moitié par la fondation et l'organisme quêteur, mais celui-ci est remboursé par cette dernière une fois que la solution est opérationnelle. La démarche est complémentaire d'initiatives telles que GlobalGiving qui visent à faire converger, via l'Internet, des donateurs vers des projets de lutte contre la pauvreté.

Les réseaux ouverts destinés à stimuler l'innovation scientifique et technique semblent avoir de beaux jours devant eux. Outre InnoCentive, plusieurs sociétés américaines se sont spécialisées sur ce marché avec des modes de fonctionnement légèrement différents, à l'instar de NineSigma (Cleveland), créée en 2000 par Procter & Gamble, ou YourEncore (Indianapolis).

L'Europe commence à suivre le mouvement. Pour preuve, une conférence sur l'innovation ouverte sera organisée à Tours du 15 au 18 juin prochains par la Société internationale pour la gestion professionnelle de l'innovation (ISPIM).

Pour en savoir plus
http://www.innocentive.com/
http://www.rockfound.org/initiatives/innovation/innovation.shtml
http://zero.newassignment.net/filed/innocentive_crowdsourcing_diversity
http://www.ninesigma.com/
http://www.yourencore.com/
http://www.globalgiving.com
http://en.wikipedia.org/wiki/Crowdsourcing
http://fr.wikipedia.org/wiki/Innovation_ouverte
http://openinnovation.haas.berkeley.edu/openinnovation.html
http://www.ispim.org/conference/
http://www.openinnovation.eu/index.php

par Jean-Jacques Perrier
source: http://www.vivagora.org

6.5.08

IET : quel pays va accueillir le MIT européen ?

En devenir, l'Institut européen d'innovation et de technologie (IET) attire les convoitises. La Pologne, l'Espagne, l'Autriche et la Slovaquie feraient pression pour accueillir le « MIT européen » sur leur territoire, a indiqué le Financial Times, dans son édition du 30 avril 2008. Chaque pays candidat aurait jusqu'à la fin mai pour convaincre l'exécutif européen. Le siège de l'IET sera composé d'une vingtaine de collaborateurs, d'après le quotidien économique.

En mars dernier, à la suite des ministres européens en charge de la recherche, les eurodéputés ont donné leur feu vert à la création de l'Institut européen d'innovation et de technologie (ou European Institute of Innovation and Technology). Dévoilé en 2005, ce projet européen de pôle d'excellence dédié à l'éducation, la recherche et l'innovation, est inspiré du Massachusetts Institute of Technology (MIT), prestigieux centre de recherche universitaire étatsunien. Avec l'IET, l'Union européenne entend séduire « les plus talentueux » des étudiants, chercheurs et professionnels...

Qui vivra, verra. Dirigé par un comité directeur de dix-huit membres nommés cette année, l'IET sera encadré par des « communautés de la connaissance et de l'innovation » (CCI) réparties sur l'ensemble du territoire européen. Cependant, il faudra attendre la fin de l'année 2009, et non le printemps 2008, pour que les premières CCI soient identifiées.

Enfin, l'entité devrait être financée par la Commission européenne et les Etats membres de l'UE à hauteur de 308,7 millions d'euros jusqu'en 2013. Plus de 2 milliards d'euros supplémentaires devraient émaner du secteur privé. Selon les termes de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, « en renforçant la capacité de l'Europe à combler le fossé de l'innovation avec ses principaux concurrents, l'IET participera à la mise en oeuvre d'une Europe des résultats ».