28.8.09

France - Brésil : les rencontres de l'innovation du 10 au 13 novembre 2009

UBIFRANCE et le réseau des Missions Economiques au Brésil et la Chambre de Commerce France Brésil, coorganisateurs, ont le plaisir de vous informer de la tenue des « Rencontres France Brésil de l'Innovation », qui se dérouleront du 10 au 13 novembre prochain à la fois à São Paulo et dans diverses villes brésiliennes.

Son thème a rigoureusement été sélectionné, en raison du développement important du marché brésilien de l'innovation au cours de ces dernières années, avec la multiplication des investissements privés et publics dans le domaine, qui n'ont toutefois pas encore comblé les besoins considérables du pays en la matière, offrant ainsi aux entreprises françaises un grand potentiel d'opportunités d'affaires et de mise en place de partenariats technologiques.

Comptant avec l'appui des divers organismes liés à l'innovation tant en France qu'au Brésil (DGCIS, OSEO, AFD, INPI, FINEP - Fond de Financement des Etudes et des Projets, BNDES - Banque Brésilienne de Développement Economique et Social, FIESP - Fédération des Industries de l'Etat de São Paulo, etc.) et en partenariat avec le réseau des Chambres de Commerce et d'Industrie, cette opération associera les deux volets suivants :

 Un forum de l'innovation, qui se tiendra à São Paulo (1er pôle industriel, commercial et financier du Brésil avec 67% du PIB Industriel du pays) le 10 novembre.
Il aura pour principal objectif de favoriser l'émergence et le développement de partenariats technologiques / industriels et de contacts commerciaux entre la France et le Brésil, à travers une meilleure connaissance des réalités de chaque pays et l'identification  d'opportunités de partenariats.
Ce forum sera organisé en partenariat avec le premier journal économique brésilien, Valor Econômico, et réunira plus de 300 entreprises brésiliennes autour des participants français. Il associera séances plénières et tables rondes, au cours desquelles de grandes entreprises (Rhodia, Renault, Dassault Systems, Air Liquide, Altran, etc.) et de nombreuses PMEs interviendront sur leurs expériences et leurs besoins au Brésil.

 Un programme de rendez-vous et contacts individuels et collectifs de Partenariat Technologique ou d'Affaires, permettront, pendant 3 jours, de multiplier et approfondir vos relations avec de potentiels partenaires technologiques, industriels et commerciaux.

Ce programme sera organisé par les Missions Economiques de São Paulo et Rio de Janeiro, le Service Scientifique du Consulat Général de São Paulo et la Chambre de Commerce France Brésil sur la base d'une fiche profil individuelle, de manière à optimiser la qualité des rendez-vous personnalisés sur place. Ces derniers pourront avoir lieu à São Paulo ou dans d'autres villes du Brésil, selon les partenaires ciblés.

13.8.09

L'Ile-de-France renouvelle sa politique de soutien de l'innovation

Logo Conseil régional Ile de France
A compter du 1er octobre prochain, les cinq dispositifs d'aide à l'innovation de la Région Ile-de-France seront rassemblés autour d'un Fonds régional pour l'innovation, abondé à la fois par la Région et par Oséo Innovation. Le soutien apporté par la Région aux projets innovants a été revu et consolidé pour mieux prendre en compte les besoins des PME et laboratoires de recherche engagés dans un processus d'innovation, et pour contribuer plus efficacement "au développement du territoire sur un modèle économique réellement durable".
Ce fonds régional pour l'innovation financera deux nouveaux dispositifs d'aide :
- L'Aide à la maturation de projets innovants vise à vérifier la faisabilité des projets en émergence et à les consolider. Sa création entraîne la suppression du dispositif de Pré-Conseil technologique (PCT), celle du volet Faisabilité de l'Aide régionale à l'innovation et aux transferts de technologie (ARITT) et enfin celle de l'aide régionale au portage de projets européens de recherche par les PME (ARPPE) ;
- L'Aide à l'innovation responsable (AIR) s'adresse quant à elle aux petites entreprises et TPE franciliennes qui s'engagent dans l'innovation responsable. Elle permet également la prise en charge pour partie des coûts du personnel affectés aux projets de recherche et développement ou des dépenses de propriété industrielle des PME. Ce nouveau dispositif doit faire progressivement disparaître l'ARITT et l'ARITT Emploi innovant.
Cette refonte de la politique régionale de soutien à l'innovation s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase du Schéma régional de soutien à l'innovation technologique porté par la Région Ile-de-France.

Télécharger le Schéma régional de soutien à l'innovation technologique :
http://cr.iledefrance.fr/docs/base/CR_52-09.pdf
Source : Lettre d'information de l'ISM - N° 57 - Juillet-Aout 2009
http://www.aides-entreprises.fr/actualites/newsletter/n57.html#293

1er Sommet Européen pour l'Innovation

2009 est l'année européenne de la Créativité et de l'Innovation. Pendant quelques jours en Octobre, le Parlement Européen entrera en scène pour jouer sa partie. Le premier sommet européen pour l'innovation offrira des conférences, expositions, ateliers ainsi que d'autres évènements spéciaux, et réunira de nombreux férus d'innovation de tout l'Europe: étudiants, entreprises, laboratoires et organismes publics.

Knowledge4Innovation (K4I) est une plateforme indépendante qui permet aux acteurs de l'économie de la connaissance de se rencontrer et d'échanger leurs expériences afin d'encourager l'innovation en Europe. K4I communique à travers un outils appelé le Forum de Lisbonne, qui organise des débats regroupant parlementaires européens, entreprises et chercheurs.

Le sommet européen pour l'innovation (EIS) est une opportunité unique permettant à des organisations impliquées dans la R&D de rencontrer leurs représentants civiques et décideurs politiques.

Le sommet a pour buts:
- d'informer les parlementaires sur les défis posés par l'économie de la connaissance et de l'innovation en Europe;
- de permettre la rencontre d'anciens parlementaires impliqués dans al recherche européenne;
- de présenter les prochains gagnants de prix Nobels aux Parlement européen à travers une session dans l'hémicycle regroupant des étudiants de 12 à 16 ans;
- d'établir un dialogue entre acteurs de la R&D et politiques;
- de montrer la détermination des acteurs de la R&D en Europe aux politiciens.

Pour participer au sommet, votre organisation doit devenir supporteur ou partenaire de Knowledge4Innovation. Ceci vous permettra de participer à l'organisation d'un évènement unique, de vous présenter aux décideurs politiques européens, de mettre en valeur vos idées créatives au cours d'expositions et d'améliorer votre visibilité en Europe.
 

Informations complémentaires

Si vous désirez devenir un supporteur ou partenaire et que vous désirez recevoir plus d'informations sur ces statuts ainsi que sur le sommet, veuillez écrire à: k4i@knowledge4innovation.eu

URL

http://www.knowledge4innovation.eu/k4...
Source : http://www.innovation.public.lu/html/spotlight/index.jsp?idUrl=6507&orig=archive

11.8.09

L’Agence Française de Développement (AFD) libère 2 Mds EUR pour des projets au Brésil

Le gouvernement français prévoit de financer jusqu'à 2 Mds EUR en projets au Brésil pour les cinq prochaines années, à travers l'Agence Française de Développement (AFD). L'organisme a altéré ses directives et décidé de se concentrer sur le combat contre le réchauffement de la planète. Dans ce contexte, l'Amérique du Sud prend une place plus importante dans les projets appuyés par l'Agence. Institution financière contrôlée à 100% par l'Etat français, l'AFD financie des projets dans les secteurs public ou privé dans près de 60 pays en développement. En 2008, la participation de l'Amérique Latine dans le budget de l'AFD était insignifiante, dans la catégorie « autres ». Si les négociations en cours se concrétisent, l'agence française devrait prêter 200 millions au Brésil cette année, une partie encore très faible sur les 6 milliards prévus pour le budget total 2009. Une négociation est en cours avec Eletrobrás et une grande banque publique brésilienne. 

Source :
www.valoronline.com.br 

6.8.09

Empresas brasileiras levantam R$ 135 bi no exterior

Segundo a Fundação Dom Cabral, mesmo com a crise, transnacionais do País aumentaram sua participação internacional

Mesmo com o impacto dos efeitos da crise global nos negócios, as empresas brasileiras não deixaram de investir em seus processos de internacionalização. Conforme o Ranking das Transnacionais Brasileiras 2009, divulgado na última terça-feira (08) pela Fundação Dom Cabral e a KPMG, dentro das 20 maiores transnacionais do País, 25,32% de suas receitas vieram de operações no exterior.

 
Conforme o levantamento, foram R$ 134,92 bilhões adquiridos via operação internacional em 2008. No ano anterior, o montante havia sido de R$ 105,96 bilhões (24,1% das receitas totais). Já em 2006, volume havia sido de R$ 82,15 bilhões, ou 21,54% da receita total. O estudo classificou o nível de internacionalização de 41 empresas brasileiras de acordo com índice que considera as vendas, os ativos e a quantidade de funcionários presentes em outros países.  

O aumento do investimento representou também a necessidade de ampliação da mão de obra, ou seja, as empresas tiveram que alocar, em média, 27,52% de seus funcionários em outro país.

Na listas das mais internacionalizadas, a Gerdau apresentou o maior índice de transnacionalidade, com 63% do total dos seus ativos investidos e mais de 50% de suas vendas e seus funcionários no exterior. A Sabó, segunda colocada, regirtou  40% de suas vendas no exterior, assim como 49% dos ativos e 33% dos empregados.

Já a Marfrig aparece na terceira posição. A rede foi a que mais aumentou seus ativos no exterior — 358% a mais quanto comparado a 2007, devido principalmente à aquisição de ativos de mais de 20 subsidiárias na Europa e América do Sul, e por apresentar o maior índice de funcionários fora do Brasil, quase 60% do total.

"Apesar de muitas empresas brasileiras alegarem ter se apoiado no mercado brasileiro para superar os efeitos da crise financeira, elas indicaram níveis ligeiramente maiores de expectativa de desempenho para 2010. O motivo é resultado que se apóia na recuperação da crise e na retomada das demandas", comenta Jase Ramsey, professor e coordenador do Núcleo de Internacionalização da Fundação Dom Cabral.

De modo geral, a crise fez as empresas criarem estratégias de negócio, sendo que novas oportunidades de expansão no exterior surgiram decorrentes de preços relativamente baixos dos ativos. Além disso, as transnacionais brasileiras se mostraram bem sucedidas por terem sobrevivido à crise econômica revendo continuamente seus planejamentos estratégicos para se adaptarem ao novo contexto global.
 

5.8.09

Innovation ouverte: vaut-il mieux une communauté collaborative ou un marché en concurrence ?

L'innovation ouverte (open innovation) est une voie empruntée par un nombre croissant d'entreprises. Le principe, pour rappel, consiste à confier une partie de ses travaux de recherche et développement de produits à des partenaires extérieurs (clients, fournisseurs, université,etc.). L'innovation ouverte permet de mutualiser des ressources et d'accélérer l'invention de nouveaux produits ou services.

La gestion de processus ouverts d'innovation ne s'improvise toutefois pas. Elle implique quelques adaptations.

Une étude réalisée par The Alliance Management Group et une réflexion publié dans le MIT Sloan Managmenent review mettent en avant quelques éléments de base. Notamment celui-ci. La première question à se poser avant de plonger dans le bain de l'innovation ouverte : dans quel type d'écosystème innovant est-ce que je désire m'inscrire ?

Deux options s'offrent à toute entreprise tentée par une ouverture de leur propre catalogue d'innovation.

1. L'entreprise choisit de lancer ou d'adhérer à une communauté collaborative (A). Dans ce cas, les acteurs sont volontaires et se coordonnent. Les participants se retrouvent autour d'un objectif commun. Les leaders apparaissent naturellement.

2. La sélection des partenaires s'effectue dans le cadre d'un marché compétitif (B). La gestion du processus d'innovation est alors davantage balisée. Le cadre est prédéfini. Les partenaires entrent en concurrence quasiment dès le départ. Une compétition se joue entre partenaires potentiels, mais une fois celui-ci choisi c'est une relation d'ouverture qui est mise en place.

Le processus d'innovation ouverte est bien sûr très différent selon que l'entreprise opte pour la première ou la seconde voie. Mais sur quelle base prendre sa décision?

A – La communauté collaborative

L'entreprise a intérêt à privilégier l'intégration d'une communauté collaborative à partir du moment où l'avancée dans le processus d'innovation nécessite un savoir basé sur des connaissances accumulées au fur et à mesure.

Les meilleurs exemples de communautés collaboratives proviennent du monde informatique. Comment ne pas citer les dynamiques open source et leurs plus célèbres représentants, tels que Linux (un système d'exploitation, l'équivalent de Windows) ou Mozilla Firefox (navigateur internet) ? Ces communautés ont réussi la construction d'outils informatiques complexes qui réclamaient la construction d'un savoir cumulatif (chaque version se basant sur la précédente).

Dans un autre domaine, le Semiconductor Research Corp, un consortium de recherche en matière de semi-conducteur (élément de base de toutes les puces informatiques), est né en 1982 avec cet objectif. Aujourd'hui, il regroupe quantité d'acteurs spécialisés (dont 237 universités).  Ces acteurs ont mis leurs moyens en commun pour générer un socle de savoir. Tous les membres du consortium peuvent ainsi profiter d'une base solide sur laquelle construire leurs produits respectifs. Cette collaboration a permis aux Etats-Unis d'être les leaders en matière de processeur, grâce notament à Intel et AMD, aujourd'hui les deux plus grand producteurs de semi-conducteurs du globe.

Notons que, dans l'Histoire, des inventions majeures telles que l'avion ou la machine à vapeur ont été aussi réalisées grâce à l'échange et l'accumulation du savoir. Une communauté collaborative sera capable d'intégrer un savoir et des compétences qui vont au-delà de chaque individu en vue de poursuivre un but commun. Si elle veut réussir, la communauté devra avoir  un excellent échange de savoir et d'informations.

B. Un marché compétitif

La collaboration ne convient toutefois pas à tous les types d'entreprise ou de modèle d'innovation. Pour inventer de nouveaux services ou produits dans un cadre prédéfini, pour  s'assurer d'une diversité de solutions possibles dans ce cadre établi, alors le modèle de marché de l'innovation conviendra sans doute mieux.

Dans un environnement compétitif, l'échange d'information entre concurrents est faible ou nul.  La compétition engendrera d'elle même une forme de diversification. Une communauté collaborative, en revanche, tendra davantage vers une certaine homogénéité. Ce qui ne veut pas dire qu'elles ne sont pas créatives.

Aujourd'hui, les exemples d'innovation ouverte dans le cadre d'une dynamique compétitive pullulent.

Les consoles de jeux, par exemple, fonctionnent sur ce principe. Une plate-forme (Playstation, Wii, Xbox, etc.) est mise à disposition des fabricants de jeux vidéos. Les données techniques des consoles sont mise à disposition des développeurs. Ensuite une compétition féroce s'engage entre les éditeurs afin de proposer le meilleur jeu possible.

Dans l'aéronautique, Boeing ou Airbus ont approfondi l'exercice de l'open innovation compétitive. Non sans quelques difficultés, cela dit, ces derniers mois.

Le constructeur informatique Apple, avec son iPhone,  s'inscrit également dans une optique d'innovation ouverte, avec son AppStore. La plate-forme permet de commercialiser un nombre impressionnant d'applications développées pour le smartphone d'Apple par des sociétés tierces.

Dans un autre style, enfin, le groupe Procter and Gamble avec son programme « Connect and develop« , met en compétition des start-ups afin de mettre en valeur leurs meilleures innovations et intégrer ces dernières dans sa propre gamme de produits.

Une approche d'innovation ouverte n'est pas meilleure que l'autre

Que ce soit la communauté collaborative ou l'innovation ouverte dans le cadre d'un marché compétitif, une approche n'est pas « meilleure  » que l'autre. A nouveau, tout dépend des besoins.

Notons que, à l'instar de Google,  il est possible de tirer parti du meilleur des deux mondes. Le moteur de recherche a décidé de développer Androïd, son système d'exploitation pour téléphone portable sur un mode collaboratif. Le principe est le même que pour les communauté open-source (Linux, Firefox etc.), l'application est construite au fur et à mesure à l'aide d'une communauté de développeurs. Mais à l'image d'Apple, Google a aussi mis en place un « Androïd Market« . Cette plate-forme, gérée par Google, permet à n'importe qui de commercialiser ses applications, en espérant rencontrer le succès auprès des  consommateurs.