27.7.09

Innovation : la France est le 10e pays le plus dynamique de l’UE

La France est le 10e état membre de l'Union européenne (UE) le plus innovant. Ce classement, dominé par la Suède, la Finlande et l'Allemagne, est le résultat d'une comparaison des 27 indices synthétiques de l'innovation des membres de l'UE. Le ministère français de l'Economie a dévoilé, le 20 juillet, les détails des performances de la France.

Pour le calcul de cet indice, plusieurs critères ont été pris en compte tels que la connexion des entreprises à l'Internet haut débit ou l'importance des exportations de moyenne et de haute technologie.

Les investissements sont également évalués. Les dépenses internes de recherche et développement des entreprises françaises par rapport au PIB se situent au septième rang (1,31 % du PIB) dans l'UE. L'Hexagone est ainsi au-dessus de la moyenne européenne (1,17 % du PIB) mais demeure loin derrière la Suède (2,64 % du PIB).

Les dépôts de brevets sont un autre critère pris en compte. En 2008, la France en a déposé 119 par million d'habitants, contre 185 en  Suède et 275 en Allemagne. 
 

23.7.09

Projets de recherche de Valeo financés par la Banque européenne d'investissement à hauteur de 300 millions d'euros

La Banque européenne d'investissement (BEI) a accepté d'accorder au Groupe Valeo jusqu'à 300 millions d'euros de financement. Ce financement a pour objet le soutien aux dépenses engagées par le Groupe dans le cadre de ses projets actuels de recherche dans les domaines de la réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2, ainsi que l'amélioration de la sécurité active. Le montant total de l'investissement de Valeo pour ces projets est évalué à 645 millions d'euros sur quatre ans. Le financement de la BEI est accordé à des conditions attractives sous forme de deux prêts dont le premier, d'un montant de 225 millions d'euros, fera l'objet d'un tirage fin juillet.

Ce financement est conforme à l'objectif de l'Union européenne de créer une économie compétitive basée sur la connaissance et à la vocation de la BEI de financer la recherche et l'innovation comme une priorité. Il sera consacré aux technologies d'économie de carburant (comme les solutions d'hybridation douce et de micro hybridation), au développement de systèmes destinés aux véhicules électriques et hybrides et aux transmissions haute performance ainsi qu'aux technologies de sécurité active telles que les systèmes de visualisation assistée, les systèmes d'évitement des collisions et les systèmes d'éclairage avancés.

Sur le plan financier, ce financement permettra à Valeo de renforcer sa position de liquidité soutenue par le programme de lignes bancaires confirmées et à ce jour inutilisées d'un montant global de 1,2 milliard d'euros et faisant l'objet d'une négociation de changement de << covenant >>. Le nouveau << covenant >> financier proposé consiste en un ratio d'endettement financier net / EBITDA ajusté. A ce jour, 866 millions d'euros des 1,2 milliard d'euros de lignes bilatérales ainsi que l'emprunt syndiqué de 225 millions d'euros ont fait l'objet de ce changement de << covenant >>.

Valeo est un Groupe industriel indépendant entièrement focalisé sur la conception, la fabrication et la vente de composants, systèmes intégrés et modules pour les automobiles et poids lourds. Valeo se classe parmi les premiers équipementiers mondiaux. Le Groupe emploie quelque 49 000 collaborateurs dans 27 pays avec 122 sites de production, 61 centres de Recherche et Développement et 10 plates-formes de distribution.

La BEI est l'institution de financement à long terme de l'Union européenne (UE) et ses actionnaires sont les 27 États membres de l'UE. Elle a pour mission de contribuer à l'intégration, au développement équilibré et à la cohésion économique et sociale des États membres de l'UE. Elle emprunte d'importants volumes de fonds sur les marchés des capitaux - avec sa note de crédit <> - et les prête à des conditions favorables pour soutenir des projets qui concourent à la réalisation des objectifs de l'UE. En 2008, la BEI a accordé des financements pour un montant total de 57,6 milliards d'euros ; 51,5 milliards d'euros sont allés à des projets réalisés dans l'Union européenne dont 4,7 milliards en France. La Banque adapte en permanence ses activités à l'évolution des politiques de l'UE.

En décembre 2008, la BEI s'est engagée à accroître de façon exceptionnelle son activité de prêt dans l'UE à hauteur de 30 % en 2009 et en 2010 pour aider à compenser les effets de la crise économique mondiale ; l'accent étant mis sur les PME et les entreprises de taille intermédiaire, sur les secteurs de l'énergie, de la lutte contre les changements climatiques, des infrastructures et des transports propres, ainsi que sur les prêts en faveur des régions relevant de l'objectif de convergence. De janvier à fin juin 2009, la BEI a accordé plus de 32 milliards d'euros de prêts (soit 51 % de plus que l'année dernière sur le même laps de temps) et elle a approuvé, à ce jour, des opérations pour quelque 5 milliards d'euros afin de promouvoir des véhicules de transport plus propres en Europe, dont 3,4 milliards d'euros au titre du METP.

Le Mécanisme de financement avec partage des risques (MFPR) est une initiative conjointe de la BEI et de la Commission européenne, dont le but est d'améliorer l'accès au financement par l'emprunt et de créer une capacité de financement supplémentaire à l'appui de projets dans les domaines de la recherche-développement et de l'innovation (RDI). Ce mécanisme, qui s'inscrit dans le contexte du septième programme-cadre de recherche de l'UE (1 milliard d'euros) et du programme de recherche et d'innovation de la BEI (1 milliard d'euros), sert à couvrir une partie des risques financiers que la BEI prend en charge lorsqu'elle finance des activités de ce type. Depuis le lancement du MFPR en 2007, la BEI a déjà conclu des contrats au titre de ce mécanisme pour plus de 2 milliards d'euros ; les principaux secteurs concernés sont l'énergie solaire et les autres formes d'énergies renouvelables, la recherche dans le domaine automobile et la biotechnologie.

Pour en savoir plus sur le Groupe Valeo et ses activités, consultez notre site Internet à l'adresse http://www.valeo.com

Pour en savoir plus sur la BEI et ses activités, consultez le site Internet http://www.bei.org

Source : http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=10545455 

20.7.09

IBM annonce un accord avec OSEO pour renforcer l’aide aux PME dans le contexte de crise économique actuelle

A l'occasion de sa « Convention des Décideurs » qui réunit les 1er et 2 juillet à Marne-la-Vallée plus de 1000 dirigeants ou représentants de PME-PMI, IBM annonce son partenariat avec OSEO, établissement public qui soutient la croissance et l'innovation des entreprises. Cette démarche permet à IBM de renforcer son aide aux PME en temps de crise en s'appuyant sur l'expertise d'OSEO en termes de financement des entreprises. Elle s'inscrit dans le programme mondial de financement d'IBM qui a décidé en mai dernier de débloquer 1,5 milliard d'euros pour stimuler les projets d'investissement informatique des entreprises en Europe.

OSEO est une entreprise publique qui a pour mission de soutenir l'innovation et la croissance des PME et qui l'exerce à travers trois métiers complémentaires : le soutien de l'innovation, la garantie des financements bancaires, le cofinancement des investissements et de la trésorerie. Aux côtés de ses partenaires, OSEO peut ainsi accompagner et financer les entreprises à toutes les étapes risquées : création, innovation, développement, international, transmission, besoins de trésorerie.

Dans sa volonté de contribuer au développement du tissu industriel français en soutenant les efforts des entreprises dans leurs investissements informatiques, IBM s'est rapprochée d'OSEO pour pouvoir mener, dès janvier 2009, des projets de cofinancement. L'annonce d'aujourd'hui marque une nouvelle étape qui permettra à IBM d'aider à financer les PME de façon encore plus souple.

« Nous sommes heureux d'être l'un des premiers industriels à nous associer à OSEO », explique Joan Sablonière, directeur d'IBM Global Financing. « Cette initiative nous permet de mettre notre trésorerie au service d'autres industries pour soutenir notamment les PME qui, malgré le contexte économique extrêmement perturbé que nous connaissons, souhaitent continuer d'investir dans le domaine des technologies de pointe, créateur de valeur et de croissance».

16.7.09

Lógica de Carteira - CRIATEC

Fundos de investimento, de forma simplificada, são carteiras de ativos nos quais acionistas investem recursos financeiros. Selecionar os ativos mais adequados - aqueles que vão atender às expectativas dos acionistas do Fundo - é a função do gestor. Os Fundos de Capital Semente (seed capital) também seguem essa lógica de carteira. No caso desses fundos, os ativos investidos são empreendimentos nascentes. Por esse motivo, os fundos de capital semente constituem um fomento importante ao empreendedorismo e ao desenvolvimento. A melhor carteira de ativos de um fundo de seed capital - ou o perfil dos empreendimentos investidos - vai depender de vários fatores, a saber: expectativa dos acionistas; período de investimento e de desinvestimento; objetivo; regulamento do fundo. Conhecer a lógica da carteira de um Fundo de Investimento e estar alinhado com ela é essencial para empreendedores que querem captar recursos dessa natureza. Ao mesmo tempo, para os investidores, estar informado acerca das diretrizes de um fundo é a garantia de depositar os seus recursos em uma carteira que corresponde ao seu perfil de investidor.

O Criatec é o maior fundo de capital semente do Brasil, com R$ 100 milhões de dois cotistas: BNDES e BNB. No caso específico dele, são investidos empreendimentos nascente, e inovadores, com alto potencial. O fundo prospecta investimentos em todo o Brasil; e tem 4 anos para investir, seguidos de 6 anos para desinvestir gerando retorno para os acionistas. Visando a remuneração do acionista neste contexto dado, o consórcio gestor do Criatec – ao filtrar as oportunidades de investimento – vai compondo uma carteira de ativos.

Assim, ao analisar uma oportunidade de investimento, são considerados aspectos do negócio em si; mas também é pensada a forma como o empreendimento se comporta na carteira do Fundo.

Abaixo, foram delineadas algumas características da carteira de ativos do Fundo Criatec, que são levadas em consideração no momento de analisar investimentos:



Os investimentos do Criatec encontram-se em pelo menos 7 estados brasileiros. A escolha das cidades se deu após um estudo que indicou localidades com alto potencial de geração de inovações tecnológicas. Dessa forma a área de prospecção do Criatec é ampla o suficiente para não perder boas oportunidades; ao mesmo tempo em que dispõe do foco necessário para otimizar os esforços na busca por empreendimentos promissores. Feito isso, o Fundo Criatec tem condições de investir em negócios nascentes com alto potencial em várias regiões geográficas que possuem contexto propício à geração de negócios inovadores. Com essa diretriz, o Fundo atende ao propósito dos acionistas - bancos de desenvolvimento nacional e regional - e aumenta as possibilidades de retorno.


O Fundo Criatec investe em empreendimentos com inovações em fases variadas de desenvolvimento. Uma inovação em fase muito inicial de desenvolvimento pode trazer riscos altos juntamente com o alto potencial de ganho. Por isso, visando o retorno do acionista, ao final do período de desinvestimento, a carteira precisa ser balanceada em termos de fase de desenvolvimento da inovação. Ter empresas em fases de desenvolvimento distintas permite mitigar os riscos de investir em tecnologias inovadoras, com enorme potencial, mas em estágio de desenvolvimento muito incipiente. Além disso, a fase de desenvolvimento é um dos critérios que vai influenciar o aporte de capital que o fundo irá fazer no empreendimento na ocasião do investimento, uma vez que ela permite fazer uma previsão dos recursos necessários para alavancar o negócio.
A carteira do Criatec é diversificada em termos de setores. Diversificar também ajuda a diminuir o risco de investir em negócios nascentes e inovadores. Atuar em setores e mercados diversos, facilita a negociação da carteira no período de desinvestimento, uma vez que ampliam-se os horizontes de possíveis compradores. Com isso, evita-se um cenário de diminuição do poder de negociação por falta de liquidez da carteira.


Os empreendimentos investidos pelo Fundo Criatec atuam em áreas diversas. Além dos negócios investidos serem diversificados setorialmente, as tecnologias inovadoras dos empreendimentos investidos pelo Fundo Criatec podem ser aplicadas em diversas áreas, ou mercados. Com isso, a carteira do fundo fica menos sujeita a variações e instabilidades de mercados. Inclusive, pode haver mercado internacional.

Compondo a carteira com essas considerações, o Fundo Criatec atende aos objetivos dos acionistas - estimular a inovação e gerar desenvolvimento para o país - ao mesmo tempo em que gera retorno para as instituições.

Entrevista: Robert Binder e o Capital Semente no Brasil

Filho de pai americano e mãe suiça, este carioca de 64 anos é uma das lideranças em capital de risco que surge no país,  levantando a bandeira do capital semente. Binder defende um novo modelo brasileiro de investimento em empresas nascentes inovadoras.

Sabemos que o capital semente está bem estruturado em países desenvolvidos, como os Estados Unidos, mas só agora ouvimos falar sobre ele por aqui. Como funciona esse tipo de investimento?


Quando um empreendedor se lança num empreendimento, ele/ela tem que ter recursos para bancar a criação e os primeiros passos. O capital de terceiros que ajuda a bancar esta fase inicial é chamado de capital semente. Em um mundo globalizado, de concorrência acirrada, é muito difícil que um empreendedor possua o montante de recursos próprios necessários para financiar o deslanche de uma empresa, especialmente uma de base tecnológica, que é o foco do capital semente. Portanto, para provar a tecnologia, contratar uma equipe de várias especialidades e ir a mercado ele tem que ter acesso a alguma fonte de capital não oneroso.
Do lado do investidor, o capital semente é praticado por pessoas, ou instituições que buscam altos retornos e estão dispostos a correr altos riscos. Estes investidores procuram validar a tecnologia, ou inovação; estudam o mercado para certificar-se da demanda e potencial de crescimento do produto; e examinam a capacidade empreendedora da equipe que foi constituída para explorar aquela oportunidade. Investem em participações acionárias nas empresas que pretendam desenvolver e têm uma perspectiva de longo prazo. Não devem ser confundidos com banqueiros, que são totalmente avessos a este tipo de risco e tampouco especialistas em finanças, que se dedicam a ganhar dinheiro através das assimetrias, ou oportunidades que ocorrem no mercado financeiro. Investidores em capital semente se especializam em criar valor através de investimentos na economia real, correndo os riscos empresariais e participando diretamente dos ganhos, ou perdas dos negócios.
 
 
Qual o perfil da empresa à qual se destinam os investimentos de recursos desta modalidade de capital de risco?

Essencialmente, inovadora. A empresa tem que ter "capital intelectual", tem que ser concorrente, determinada, que explora um nicho de mercado importante. O corpo dirigente da empresa tem que demonstrar paixão, iniciativa e uma visão diferenciada. 


Apesar de tudo isso, não se viu ainda o capital semente de forma expressiva no Brasil. Por que esse tipo de investimento ainda não emplacou por aqui?

 
Passamos boa parte dos últimos 40 anos imersos em inflação alta, o que dificulta qualquer investimento de longo prazo. Após um pouco mais de uma década de relativa estabilidade econômica ainda somos carentes de uma mentalidade de longo prazo, condição essencial para a prática do capital semente. Nosso paradigma empresarial também não favorece uma composição acionária de múltiplas disciplinas, o que também é importante. Naturalmente a taxa de juros elevada, a carga tributária excessiva, a burocracia e outros problemas nacionais também contribuem, mas estamos a caminho de criar um ambiente mais propício e favorável para os investimentos na economia real.
 
 
Os modelos estrangeiros de investimento de risco funcionam por aqui, ou o Brasil precisa criar formas locais de lidar com a realidade das empresas e tecnologias nacionais?

Em primeiro lugar, temos que conhecer e saber trabalhar com o ambiente da ciência e da pesquisa no Brasil, o lugar onde nascem as inovações. Em segundo lugar, temos que saber trabalhar com o empreendedor brasileiro, entendê-lo e ajudá-lo a vencer os obstáculos. Existe uma técnica muito refinada para escolher investimentos, mas ela é de pouca utilidade, principalmente na fase inicial das empresas, se o investidor não estiver disposto a por a mão na massa, arregaçar as mangas para, junto com o empreendedor, criar uma empresa vencedora. Em terceiro lugar, temos que construir uma ponte para que o produto possa transitar da empresa para o mercado. Nesta fase, como nas demais, existem metodologias, mas nenhuma substitui o contato íntimo entre o sócio empreendedor e o sócio investidor.
 
Como os empreendedores devem se preparar para receber o capital semente?


Essencialmente tem que saber vender a si próprio e a seu produto, ou processo. Todos sabem que tem que ter um bom plano de negócios, mas poucos entendem que o plano de negócios tem que refletir a alma do negócio, o que o faz singular e concorrente. O empreendedor também tem que pesquisar muito bem o seu interlocutor. Com quem estou falando? Esse é o cara certo? Por que ele, que não é meu familiar, se interessaria em investir dinheiro dele no meu negócio? 
 
 
De que maneira o capital semente pode ajudar o Brasil a superar seus problemas sociais e de desenvolvimento econômico?

Quando se cria um bom produto, cria-se riqueza. Quanto mais valor agregado no produto, ou seja, diferença entre custo e preço de venda, mais riqueza. Quanto mais riqueza, mais impostos e mais empregos. A melhor maneira de uma comunidade progredir é de ter bons produtos. Gosto muito de citar o caso da Microsoft, que a cada nova versão do Windows cria um verdadeiro aspirador de dinheiro para a sua comunidade imediata e para seu país. O que a Microsoft vende por centenas de dólares custa, para a Microsoft, dezenas de centavos. O escritório central da Microsoft fica no remoto estado de Washington, na pequena cidade de Redmond. Pelé nasceu em Três Corações, Minas Gerais. Vender soja e laranja é um bom negócio para poucos. Vender tecnologia, produtos inovadores, é um ótimo negócio para muitos.
 
 
Qual sua visão para o futuro do capital semente brasileiro?

O país inteiro está falando em inovação, é a palavra do momento. Não se faz inovação sem dinheiro. Para desenvolver um produto inovador é necessário muita dedicação, muito tempo e dinheiro. Dinheiro não deve ser distribuído, mas sim investido. Investir dinheiro é uma atividade de profissionais que sabem quantificar risco e obter retorno. Este processo se inicia com capital semente, é a base do ciclo empresarial. Um negócio que começa bem sempre vai achar comprador. Hoje já existe no Brasil uma crescente indústria de capital de risco à procura de novos investimentos. Pouquíssimos, no entanto, se dedicam a investimentos em fase inicial. Vejo ótimas perspectivas para o capital semente porque há uma forte demanda para investimento em novas empresas, ainda pouco estabelecidas. Vejo também uma grande oportunidade para a redenção da ciência e da tecnologia nacionais. Quando a ponte entre a tecnologia e o mercado estiver concluída, tenho certeza de que os nossos cientistas, inventores e inovadores saberão atravessá-la.

source : http://www.institutoinovacao.com.br/internas/noticia/idioma/1/104

13.7.09

21ème tableau de bord de l'innovation - juillet 09

Le tableau de bord de l'innovation présente vingt et un indicateurs significatifs du développement de l'innovation technologique en France. Il est structuré en quatre rubriques : nouveaux capitaux, nouveaux entrepreneurs, nouvelles technologies et nouveaux usages.

Parmi ses indicateurs-clés, on note les points suivants :

- Les fonds investis dans le domaine du capital-risque, qui financent la création d'entreprises à fort potentiel de croissance, ont atteint 758 M€, en fin d'année 2008, contre 677 M€ au en 2007, augmentant de 12 % en valeur.

- L'indice de chiffre d'affaires des secteurs technologiquement innovants progresse de 6 % en glissement annuel, soit un rythme légèrement supérieur à celui du premier semestre 2008 (+ 5,8 %). Cette relative stabilité repose sur un dynamisme maintenu de l'activité dans le secteur des services informatiques. En revanche, dans les secteurs industriels, le repli de l'activité s'est fortement accéléré en fin d'année suite à la récession économique.

En savoir plus et télécharger le tableau de bord intégral :
http://www.industrie.gouv.fr/p3e/tableau_bord/innov/so_tbi.htm
Source : DGCIS - Juillet 2009

L’innovation ouverte pour changer l’évaluation du risque financier

Les principes du libre et de l'innovation ouverte contaminent un à un tous les pans de l'économie. Le dernier cas en date concerne la finance mondiale et plus particulièrement les agences de notation.

Vous vous souvenez ? Moody's, Standard & Poor's… ces agences qui, quelques semaines avant la crise, donnaient encore à Lehmann Brothers une note AAA, permettant à cette dernière de susciter une confiance telle qu'elle pouvait prendre toujours plus de risque avec la bénédiction du marché. Hormis ces prises de risques aussi joyeuses qu'inconsidérées, le système des agences de notations américaines a introduit dans la finance mondiale une distorsion concurrentielle scandaleuse et sans précédent, comme s'en plaignait Alan Greenspan à l'époque : aucun emprunteur (entreprise, banque) ne pouvait obtenir une notation supérieure au risque souverain (établi par ces dites agences) du pays où il est établi. C'est ainsi qu'aucune organisation basée en Inde ne pouvait ainsi avoir une note supérieure à B.

Freerisk.org est une initiative ouverte et transparente qui propose d'évaluer et publier gratuitement le risque financier de tout type d'agent économique : entreprise, banques, États, etc. Le but de l'organisation est non lucratif et tourné vers un bien commun considéré par freerisk.org comme "trop important pour la société pour être un sujet opaque ou un avantage concurrentiel". Freerisk.org introduit 3 innovations dans la notation du risque :

  • les outils et les modes de calculs sont publics et open source : la transparence est donc totale puisque les calculs peuvent être vérifiés en auditant librement les outils ;
  • freerisk.org se base sur des formats ouverts permettant ainsi une interopérabilité meilleure, plus transparente et plus pérenne ;
  • enfin, le projet repose sur un mode de fonctionnement contributif qui autorise tout un chacun à discuter les choix du projet.

Freerisk.org n'aurait certainement pas pu germer avant la crise, tant la culture financière traditionnelle asphyxiait les consciences. Mais l'expérience de la crise peut maintenant amener à envisager sérieusement un tel projet. Reste que que pour réussir, il devra tout d'abord faire la preuve de la solidité de son système de notation. Mais il devra aussi faire un gros effort de communication et de dissémination auprès des professionnels pour atteindre le seuil qui lui permettra d'être suffisamment nourri d'information pour fonctionner. Les financiers peuvent-ils construire un Wikipédia de l'information financière, libre et ouvert, ou ont-ils trop à gagner à continuer à générer de l'opacité ?

Charles Nepote