28.6.11

"Le Brésil est le troisième pays préféré des investissements directs à l'étranger"

Entretien avec Marc Giget, directeur du projet Top Innovation
Training, un programme itinérant de formation à l'innovation en
université destiné aux responsables d'entreprises à travers le monde.
Une conférence dédiée aux opportunités brésiliennes dans ce domaine
s'est tenue le 21 juin à la cité internationale de Paris à laquelle
L'Atelier était présent.

L'Atelier : Pourquoi inclure le Brésil dans votre mission formation ?


Marc Giget : Il y a 20 ans, le Brésil était en retard dans le
déploiement des infrastructures nécessaires aux développements
technologiques. Mais depuis une dizaine d'années, les courbes qui
étaient dans le rouge sont désormais dans le vert. Les raisons ? Je
dirais que le Brésil a su tirer rapidement profit de la richesse de
ses matières premières, notamment la découverte des ressources de
pétrole qui sont de véritables opportunités d'investissement.
Aujourd'hui, il faut savoir que 2/3 des nouvelles ressources d'or noir
découvertes dans le monde se trouvent dans ce pays. L'économie prend
donc un nouvel essor, et les entreprises se tournent naturellement
vers les nouvelles technologies pour se développer. De plus, les
sociétés étrangères peuvent se permettre des investissements à long
terme car structurellement parlant, le marché s'est stabilisé. Il est
aujourd'hui le troisième pays au monde préféré des investissements
directs à l'étranger (IDE)

Quel est le paysage actuel de l'innovation ?
Aujourd'hui le Brésil est le 4è pays du monde qui compte le plus
d'Internautes La culture web s'est développée de manière phénoménale.
Le pays est vaste et les principales zones urbaines sont éloignées. De
ce fait, les internautes ont rapidement adopté les réseaux sociaux
pour communiquer et ils ont même créé leurs propres plateformes. Et il
y a d'autres facettes intéressantes dans leur utilisation du web,
comme les services liés à la justice par exemple : c'est un usage
assez inédit sur la Toile pour un pays émergent qui n'en est plus un.
De plus, il faut noter que les Brésiliens sont également
particulièrement friands du software. En témoigne l'ampleur et la
pertinence des travaux du centre de recherche de Recife par exemple.

Le territoire est donc propice à l'investissement dans l'innovation...
Oui mais il ne faut pas oublier non plus que ce pays présente des
obstacles de taille dans le développement de l'innovation des
entreprises. Les problèmes de sécurité dans les centres urbains sont
toujours aussi importants...Même si depuis 19 ans, la criminalité est
en baisse, Rio reste la troisième ville la plus dangereuse du monde.
Un autre problème est qu'il manque aujourd'hui 50 000 ingénieurs et
seulement 6 % des cadres dirigeants comprennent l'anglais. L'enjeu
pour le Brésil est donc de miser sur les formations appropriées car
jusqu'ici, les universités étaient disparates. Cela est en train de
changer. Il existe plus de 140 communautés au Brésil et 36 000
entreprises à forts potentiels. Cette mosaïque de culture a fait
naître un esprit d'ouverture et qui joue bien sûr un rôle essentiel
dans la capacité à innover. Les Brésiliens ont manifestement bien
compris l'intérêt d'être en réseau.

Source : http://www.atelier.net/fr/articles/bresil-troisieme-pays-prefere-investissements-directs-letranger

Brésil : un acteur de l'e-commerce prometteur

Au Brésil, la croissance de l'e-commerce va bon train malgré une
culture du crédit peu développée. Pour poursuivre cette dynamique, la
logistique et la formation devront être renforcées.

Le marché du commerce en ligne tire son épingle du jeu au Brésil. Il
connaît en effet le taux de croissance le plus élevé de l'Amérique
Latine avec une augmentation de 40 % en 2010. Soit un marché qui pèse
aujourd'hui près de 14 milliards de dollars*. Dans ce contexte,
Everson Lopes, directeur de développement d'Ideiasnet (une entreprise
brésilienne qui investit dans les sociétés de télécommunications et de
marketing et les aide à renforcer leur position ndlr) a fait
l'acquisition le 26 mai dernier, de la plate-forme d'e-commerce
Ciashop. Pourquoi tant d'effervescence autour des affaires en ligne ?
Everson Lopes explique que « pour les petites et moyennes entreprises
brésiliennes, se lancer dans l'e-commerce est un gage d'innovation qui
séduit les clients. Cela leur apporte un canal de communication
supplémentaire et une performance d'exécution des ventes assez inédite
».

Une professionnalisation encore débutante

Selon lui, l'e-commerce a de l'intérêt parce qu'il se décline en deux
phases complémentaires et jusqu'ici inédites sur un même canal de
communication : la recherche et la comparaison de prix. L'autre raison
à cette adoption croissante du commerce en ligne, c'est l'engouement
pour le discount, dont le principal acteur au Brésil est le géant
Groupon.
Mais à en croire Everson Lopes, la génération des professionnels de
l'e-commerce se forme peu à peu. Pour l'instant, le marché manquerait
encore de talents. « Pour beaucoup, cette plateforme est la première
expérience en ligne. Les e-commerçants devront franchir pas à pas la
complexité d'utilisation des outils. Cela prendra du temps mais les
Brésiliens ont une bonne adoption du web pour y arriver » ajoute
Everson Lopes. Selon lui, Groupon est une plate-forme de référence car
les PME peuvent ainsi atteindre la clientèle sans pour autant devoir
se lancer dans de gros investissements de communication.

Faire face à la barrière du crédit

« Du côté des consommateurs, ajoute Everson Lopes, du fait que les
transactions se fassent par carte bancaire, le crédit devient un
nouveau challenge à dépasser. » En effet, payer à crédit représente
une barrière, car les Brésiliens n'ont pas ce passé d'emprunteur,
cette culture du crédit. Autre constat, pour que la croissance se
poursuive, le développement du réseau à large bande est essentiel, en
particulier dans les zones plus éloignées où des infrastructures
manquent et doivent ainsi être développées. « Parler du réseau 3G est
un peu prématuré : nous avons toujours 40 % de la population totale
qui n'a pas accès au web » conclut Everson Lopes.

*Selon des chiffres de la plate-forme d'e-commerce e-bit et rapportés
par Everson Lopes

Source : http://www.atelier.net/fr/articles/bresil-un-acteur-de-l-e-commerce-prometteur

23.6.11

Fiep e ABVCAP promovem o I Fórum Sul-Brasileiro de Investimentos

Investidores terão a oportunidade de conhecer de perto as empresas
mais promissoras do Sul do Brasil !

A Federação das Indústrias do Paraná (Fiep), por meio do Núcleo de
Capital Inovador e do Centro Internacional de Inovação (C2i), em
parceria com a Associação Brasileira de Private Equity & Venture
Capital – ABVCAP, irá reunir no dia 12 de julho, em Curitiba, 24
empresas dos Estados do Paraná, Santa Cataria e Rio Grande do Sul,
além de investidores de todo o Brasil, no I Fórum Sul-Brasileiro de
Investimentos. O evento tem o apoio da FINEP, ABDI, das gestoras de
fundos de investimento CRP Cia de Participações, Trivèlla, BZPlan e C
Ventures, da Associação Catarinense de Empresas de Tecnologia (ACATE),
e das Federações das Indústrias de Santa Catarina (Fiesc) e do Rio
Grande do Sul (Fiergs).

O Fórum teve início com a seleção criteriosa de empresas que terão a
oportunidade de apresentar seus cases para potenciais investidores. O
Núcleo de Capital Inovador da Fiep recebeu mais de 140 inscrições.
Destas, a banca avaliadora formada por empresários, representantes de
fundos de investimento e da FINEP, escolheu 24 empresas, oito de cada
um dos três estados participantes. De acordo com o diretor do Centro
Internacional de Inovação (C2i) da Fiep, Filipe Cassapo, a banca fez
uma seleção de empresas de alta performance e em segmentos promissores
da economia brasileira. "Vamos apresentar para os investidores
empresas nas áreas de Tecnologia da Informação e Comunicação (TICs),
Biotecnologia, Agronegócios, Metalmecânica, entre outros segmentos.
Todas inovadoras e com grande potencial de rentabilidade", afirma
Cassapo.
Para o presidente da ABVCAP, Sidney Chameh, essa é uma excelente
oportunidade para empresas e para investidores. "Esse é um momento
único, tanto para empreendedores, que buscam investimentos para
alavancar seus negócios, como para investidores que estão atentos a
boas oportunidades".

As 24 empresas selecionadas foram divididas em duas categorias: Seed,
para empresas com faturamento até R$ 5 milhões; e Venture, composta
por empresas com faturamento acima de R$ 5 milhões. Além da
oportunidade de apresentar seus cases para potenciais investidores,
estas empresas estão recebendo consultoria de especialistas para que
suas apresentações sejam de alta qualidade. "As empresas na categoria
Seed já possuem um plano de negócios bem desenvolvido e deram seus
primeiros passos de forma sólida. Na categoria Venture, a maior parte
das empresas possui faturamento acima de R$ 15 milhões e histórico
crescente de rentabilidade. Ainda assim, para as apresentações durante
o Fórum, que será no formato pitch, elas poderão contar com
consultoria dos especialistas em investimentos para a elaboração dos
projetos", explica Cassapo.

Investidores interessados ainda podem se inscrever :

Para os investidores interessados em participar do I Fórum
Sul-Brasileiro de Investimentos, as inscrições podem ser feitas no
site www.c2i.org.br/forumdeinvestimentos
Podem se inscrever Investidores Anjos, Fundos de Investimentos e
também Investidores Institucionais. O Fórum será realizado no Cietep,
em Curitiba, no dia 12 de julho, das 8h30 às 19h30. Mais informações
no site e pelo telefone (41) 3271-7458.

Fonte : www.abvcap.com.br

6.6.11

Fundo de R$ 100 milhões busca pequenos projetos

Inovação une banqueiros, biólogo e empresários - buscam entre 10 e 20
negócios inovadores para investir

O que há em comum entre três banqueiros, três empresários do ramo de
cosméticos, um ex-executivo do mercado financeiro e um biólogo?
Resposta: a veia empreendedora, que resultou na criação de um fundo de
R$ 100 milhões para investir em projetos de inovação tecnológica e
científica.

Entre os investidores, estão três nomes de peso do setor bancário:
Pedro Moreira Salles, da família que criou o Unibanco e hoje
presidente do conselho de administração do Itaú Unibanco; Fernão
Bracher, fundador do banco BBA e atual vice-presidente do conselho do
Itaú BBA; e seu filho Cândido Bracher, presidente do Itaú BBA. Com
eles estão os três fundadores da Natura - Luiz Seabra, Pedro Passos e
Guilherme Leal.

Compõem ainda a lista Eduardo Vassimon, bastante conhecido no mercado
financeiro e um dos executivos mais próximos de Fernão Bracher na
época da compra do BBA pelo Itaú, e Fernando Reinach, um biólogo que
foi o diretor responsável pelo braço de private equity do grupo
Votorantim, na Votorantim Novo Negócios.

O objetivo desses investidores é preencher uma lacuna que existe no
Brasil de identificar e apostar em negócios inovadores, que muitas
vezes não passam apenas de uma ideia inicial. "Estamos em busca de
boas histórias, que sejam originais e viáveis comercialmente, mesmo
que elas ainda estejam apenas na cabeça de um cientista dentro de um
laboratório", diz Reinach, que além de investidor será um dos gestores
do fundo juntamente com Vassimon.

Nos Estados Unidos, esses fundos, chamados de "venture capital", ou
capital de risco, são muito difundidos e procuram projetos
especialmente no mundo acadêmico. "Não é à toa que os escritórios de
muitos desses fundos ficam em frente às grandes universidades, como a
de Stanford, na Califórnia", cita Reinach.

Empresas americanas importantes como American Airlines, Fedex, Google
e Facebook nasceram de pequenos investimentos de fundos de venture
capital e da crença de investidores de que essas ideias se
transformariam em negócios rentáveis.

Segundo Vassimon, o fundo, batizado de Pitanga, já está olhando alguns
projetos, mas ainda não há nada em fase de negociação. Por se tratar
de um investimento de maior risco, o objetivo é aplicar os R$ 100
milhões numa quantidade maior de pequenas empresas ou projetos - entre
10 e 20 -, até para que as apostas bem-sucedidas compensem os
fracassos. Reinach lembra que no fundo do Votorantim, por exemplo,
foram analisados 1.200 projetos, para se investir em 12 deles e apenas
quatro deram certo.

No mundo, a taxa de sucesso dos fundos de venture capital é bastante
baixa, um investimento a cada dez. Por esse motivo, os projetos
vencedores precisam oferecer retornos acima de 40% ao ano, para que
assim os fundos consigam uma rentabilidade de no mínimo 20% ao ano,
explica Reinach. Nos melhores fundos multiplica-se o patrimônio
investido entre 10 e 15 vezes. "O retorno precisa ser alto para
compensar o risco de se apostar em novas ideias que também é
considerável", diz ele.

Vassimon afirma que não existe uma meta de retorno mínimo entre os
oito investidores, mas que obviamente ambicionam o maior ganho
possível. Não há também uma definição dos setores nos quais buscam
encontrar boas oportunidades de negócios. "Não importa o ramo de
atuação, precisa apenas ser uma boa ideia e com grandes chances de se
tornar líder em seu mercado", explica Reinach.

Além da própria rede de contatos dos oito investidores, que não é
pequena, o Pitanga vai garimpar boas oportunidades em universidades e
até no exterior. O fundo poderá ser acionista majoritário das
companhias ou minoritário, mas com participação no acordo de
acionistas. Nos casos em que há apenas uma ideia, o fundo vai,
inclusive, participar da criação da empresa.

O mercado de venture capital no Brasil ainda é incipiente, mas deve
crescer juntamente com a participação do Brasil na produção científica
mundial, que hoje está em torno de 2%, completa o biólogo Reinach.
Valor 26.5.2011

Source : Blog; O desafio da inovação no Brasil