29.11.08

Inovation au Brésil - RS : Lei de Inovação ganha destaque em congresso internacional

Aprovar a Lei Estadual de Inovação, com o objetivo de promover um ambiente propício para o desenvolvimento do Rio Grande do Sul, é o primeiro ponto de destaque da carta proposta no encerramento do Congresso Internacional da Inovação, pelo Sistema FIERGS (Sesi, Senai e IEL), na última quarta-feira (19). O documento, entregue em mãos pelo presidente do Sistema FIERGS, Paulo Tigre, ao secretário estadual da Ciência e Tecnologia, Artur Lorentz, apresenta uma série de ações para subsidiar a Lei de Inovação do Estado e propõe uma agenda voltada para o tema em 2009.

Estruturado com base nas discussões realizadas durante o evento, e por meio de debates conjuntos dos setores público e privado, o documento apresenta 20 proposições para uma pauta que contemple toda a sociedade gaúcha, a serem incorporadas como diretrizes na Agenda Estratégica RS 2020. "Esta carta resume o que há de mais moderno sobre o tema inovação. Vamos ajudar a construir esta lei, que vai trazer muitos resultados positivos para o Rio Grande do Sul", afirmou Paulo Tigre. Durante o Congresso Internacional da Inovação, Lorentz garantiu que até o final deste ano a Lei Estadual da Inovação deverá ser aprovada pela Assembléia Legislativa.

Além de reforçar a necessidade de agilidade na aprovação da lei, o documento do Sistema FIERGS fortalece a importância de atrair investimentos qualificados em setores estratégicos, como forma de impulsionar um incremento tecnológico e uma capacidade competitiva no parque produtor local. A medida, que também busca gerar emprego e renda, permite a atuação em novos nichos tecnológicos, de modo a diversificar a matriz produtiva do Estado.

Outra proposta em destaque visa articular com os agentes de pesquisa e desenvolvimento (universidades e centros de pesquisa) e as empresas a construção de diretrizes estratégicas que permitam a realização de projetos tecnológicos de interesse do Rio Grande do Sul, dando-lhes possibilidade de otimizar o uso de recursos disponíveis nos órgãos de financiamento estaduais, federais e internacionais.

As diretrizes apresentadas na carta serão guia para as ações promovidas pelo Sistema FIERGS em 2009, ano que será fortemente caracterizado por iniciativas que conjuguem esforços dos setores público e privado em torno da inovação. O evento foi realizado pelo Sistema FIERGS (Sesi, Senai e IEL), pela Confederação Nacional das Indústrias (CNI) e pela Agência Brasileira de Desenvolvimento Industrial (ABDI).

fonte : http://www.fiergs.org.br/noticia_aberta_fiergs.asp?idnoticia=4635

23.11.08

Livre : La Recherche et l’innovation en France

C'est le troisième opus estampillée FutuRIS (Recherche Innovation Société). La mission de cette plate-forme de réflexion rassemblant acteurs économiques et experts de la recherche au sein de l'ANRT (Association nationale de la recherche technique) est d'analyser les évolutions majeures du SFRI (système français de recherche et d'innovation). Petite revue de détail.

Le principal intérêt de ce livre-somme écrit à plusieurs mains est de présenter une cartographie très précise des enjeux liés aujourd'hui à la recherche et au développement. Il y est fait un bilan chiffré des engagements publics (1) et privés en matière de recherche, mais aussi une présentation des différents dispositifs mis en place pour essayer de « booster » la recherche et l'innovation : les pôles de compétitivité, le crédit-recherche (à destination des entreprises), la politique des brevets (au niveau national comme au niveau européen)... Sans oublier oublier d'analyser le rôle et les attentes des différents acteurs du SFRI (système français de recherche et d'innovation) : l'Etat, les entreprises privées, les chercheurs, les universités... Tout au long du livre, le constat du retard français en matière de valorisation et d'innovation est à plusieurs reprises répété tout comme est soulignée la lenteur des réformes : « Y arrivera-t-on et surtout y arrivera-t-on assez vite, alors que pendant des dizaines d'années on a laissé s'accumuler les handicaps? », s'interroge dans la préface Jean-François Dehecq, président du comité d'orientation de FutuRIS.

A cette question, l'économiste Jacques Lesourne, y répond en partie dans le premier chapitre en faisant le bilan de six années de réforme (2002-2008). Il dresse la liste des différentes zones de conflit qui selon lui, minent le paysage de la recherche française : clivage entre le ministère qui prend une décision et la direction du budget qui ne débloque pas de crédits, entre le domaine public et les entreprises (« un clivage que la France a hérité d'une histoire longue »), entre les universités et les grandes écoles, mais aussi entre l'enseignement et la recherche au sein même de l'université, manque de lisibilité de la carrière de chercheurs (« cette carrière commence dans l'incertitude et par une course de haies, se poursuit ensuite dans un statut de fonctionnaire sans beaucoup de discriminations jusqu'à la retraite »)... Autant de points de blocage, de conflits et de clivages qui d'après Jacques Lesourne, ont rendu difficile la mise en oeuvre des réformes. Pour y remédier il milite, comme les autres contributeurs de cet ouvrage,  pour que les universités fortes et autonomes deviennent les pièces maîtresses du SFRI : « La transformation voulue demandera du temps. Certains établissements réussiront et d'autres échoueront, notamment en fonction de la qualité de leur gestion économique. (...) Il faudra aussi que le ministère s'attache plus aux réalités qu'au saupoudrage et à l'égalitarisme, et prenne du recul vis-à-vis de contrats quadriennaux qui demandent beaucoup de travail et n'ont souvent pas beaucoup de valeur que le papier sur lequel ils sont écrits », écrit-il. Une perspective qui risque de faire grincer quelques dents.  

(1)  En 2008, la dépense nationale de RD devrait atteindre 42,7 milliards d'euros, soit 2,16% du PIB


Source : http://www.educpros.fr/detail-article/h/34a8a62252/a/futuris-2008-quelles-recettes-pour-booster-la-recherche-en-france.html

Google bien représenté dans l'équipe du président Obama

Barack Obama a choisi les trois conseillers qui seront chargés des « technologies, de l'innovation et de la réforme du gouvernement ».

Il s'agit de Sonal Shah, la présidente de la fondation de mécénat Google.org, auparavant vice-présidente de Goldman Sachs ; ainsi que Blair Levin, directeur à la banque d'investissement Stifel Nicolaus ; et Julius Genachowski qui a créé la pépinière d'entreprises LaunchBox Digital et présidé l'équipe chargée pendant la campagne d'Obama de monter son "Tech and Innovation Plan".

Ce dernier est d'ailleurs pressenti pour le poste de "chief technology officer" que le président élu souhaite nommé pour gérer cette politique au sein de son gouvernement.

 Le 44e président américain s'était déjà assuré les services d'Eric Schmidt, président de Google, qui l'a soutenu pendant la campagne présidentielle.

Source: http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39384985,00.htm

13.11.08

VIDEO : Innover permet pourtant de sortir de la crise par le haut pour les entreprises comme pour l’ensemble de l’économie.

Le changement de climat économique qu'annonce la fonte spectaculaire des valeurs boursières gèle la confiance des entrepreneurs. La morosité ambiante n'incite pas à construire des stratégies de long terme. L'heure serait davantage au repli qu'à la conquête de nouveaux marchés.
Innover permet pourtant de sortir de la crise par le haut pour les entreprises comme pour l'ensemble de l'économie. C'est ce dont témoignent des investisseurs et des chefs d'entreprises innovantes lors de la réunion du 12 novembre 2008 qui porte sur la croissante verte et les opportunités de l'économie numérique


 

10.11.08

Stratégie de l'OCDE pour l'Innovation

L'innovation est un moteur puissant de croissance économique durable. Or, de nombreux pays commencent à peine à exploiter leur potentiel pour promouvoir la prospérité et le bien-être économiques.
 
En 2007, les ministres des pays de l'OCDE sont convenus, dans un contexte de ralentissement de la productivité, de la nécessité d'améliorer les conditions cadres de l'innovation. La détérioration du climat économique ne fait que renforcer cet impératif. Le défi que doit relever, sur le plan analytique, la stratégie de l'OCDE pour l'innovation, consiste à favoriser la compréhension du fonctionnement de l'innovation dans un marché mondial de la science et de la technologie. Son objectif est d'aider les responsables des politiques à améliorer les conditions cadres de l'innovation et à enclencher une dynamique positive de croissance.
 
Ce projet procède par analyses et comparaisons reposant sur des données concrètes. Il portera sur l'élaboration d'un cadre de dialogue et d'examen et de nouveaux indicateurs des liens entre l'innovation et les performances économiques, la conception d'initiatives en faveur d'environnements économiques propices à l'innovation, et la rédaction de pratiques optimales et de recommandations d'action.

Ce site est directement accessible à l'adresse suivante : www.oecd.org/innovation/strategie

Exclusif : le plan de Bruxelles pour doper le logiciel européen

L'industrie européenne du logiciel est de très bonne facture mais elle a du mal à atteindre une taille mondiale face aux éditeurs américains. Le Syntec Informatique a conduit des travaux avec huit autres organismes représentatifs pour déterminer des domaines d'actions.

Champions de la qualité pour ce qui concerne leur code informatique, les éditeurs européens de logiciel sont souvent des nains par rapport aux grands américains du secteur. Bien sûr, on peut citer les noms de SAP, Dassault Systèmes, Sage et Business Objects comme de beaux exemples de réussite internationale. Mais la liste est fort courte par rapport à l'éventail américain et elle a même tendance à se réduire sous l'effet de la concentration : SAP a ainsi racheté Business Objects.

Il y a un an, Viviane Reding, commissaire européen responsable de la société de l'information et des médias, avait fait le constat de cette situation. Elle avait enjoint aux organismes représentatifs du secteur de lui dresser trois points clefs et de suggérer des recommandations « réalistes » pour développer le secteur. Jean-Pierre Brulard, responsable du pôle éditeur du Syntec Informatique (et patron de Business Objects Europe), s'est attelé à la tâche. Il a conduit les travaux avec huit autres syndicats professionnels dont Bitkom en Allemagne, Aetic en Espagne, Assinform en Italie, Agoria en Belgique, Intellect au Royaume-Uni, ICT-Office aux Pays-Bas, IVSZ en Hongrie et Teknologiaeollisuus en Finlande.

« Pour que le logiciel européen réalise son plein potentiel, explique Jean-Pierre Brulard, nous devons porter nos efforts sur trois sujets : le problème des talents et du savoir-faire, l'augmentation du taux d'équipement en progiciel des entreprises européennes, le financement de l'innovation et du développement des jeunes éditeurs ». Les travaux des neufs partenaires ont abouti dans chaque catégorie à trois recommandations, ce qui en fait neuf en tout. Globalement, ce n'est pas une révolution, mais une suggestion de réallocation de ressources ou de programmes existants au niveau de la Commission Européenne.

Sur le point des ressources humaines, les déficits sont criants. L'Europe ne compte pas assez de programmeurs, ni d'ingénieurs, et on peut faire le même constat au niveau des forces de ventes, du marketing et même des gestionnaires. « Nous avons recommandé de créer un réseau d'expertise, l'European Software Expertise Network (ESEN) pour améliorer notre pôle de talents et la qualité du logiciel made in Europe », confie Jean-Pierre Brulard. Cela passe aussi par une campagne de communication vers les 14-20 ans pour rendre le métier attractif, particulièrement chez les filles. Les acteurs des services informatiques recommandent aussi d'utiliser le programme Erasmus pour attirer, voire fixer en Europe, les étudiants des nouveaux Etats membres.

Le deuxième point relevé par les travaux est un peu paradoxal. Les industries, les universités et les start-ups européennes sont capables de produire une recherche d'excellente qualité. Le mois dernier, Steve Ballmer, le patron de Microsoft est venu à Paris pour présenter le renforcement de son effort de recherche en Europe. Hélas, l'excellence de la recherche ne se traduit pas par un flux d'innovation. « Cela découle de notre premier constat, note Jean-Pierre Brulard. Nous manquons de talents marketing et de talents managériaux. De plus, le taux d'utilisation de progiciel par les entreprises est faible et le marché européen est fragmenté, ne serait-ce que par les différentes réglementation des Etats ». D'où l'idée de mettre en place EUROSOFT (European Software Innovation Program) pour stimuler les innovations et l'industrialisation du logiciel.

Finalement, le manque d'innovation va de pair avec le manque de financement. « Si les start-up ont besoin de capital de démarrage, elles ont encore plus besoin de financement lors des premières étapes du développement de leur chiffre d'affaires », affirme Jean-Pierre Brulard. Avec la contraction du crédit, la situation est devenue dramatique. Et de recommander la création d'un European Software Fund pour investir dans des jeunes pousses. Il serait rattaché à l'European Investement Fund, qui existe déjà et qui finance des PME innovantes. « L'idée n'est pas de financer plus mais de financer mieux ce qui transforme une technologie en innovation », note Jean-Pierre Brulard. Ce n'est plus des idées qu'il faut financer mais leur commercialisation.

source : http://www.latribune.fr/entreprises/communication/informatique--electronique/20081107trib000308066/exclusif--le-plan-de-bruxelles-pour-doper-le-logiciel-europeen.html

7.11.08

Instituto Inovação: Fundo Criatec de Capital Semente investe em novas empresas

Tecnologias para análises clínicas, e para monitoramento de integridade estrutural (inclusive em águas profundas) receberão esse aporte de capital.

O Fundo Criatec de capital semente oficializou, no mês de agosto, o investimento em outras duas empresas: Celer e Subsin (no primeiro semestre deste ano, o investimento na Rizoflora já havia sido anunciado).

Celer – sistemas de automação para análises clínicas: A Celer é uma empresa que desenvolve e produz sistemas de instrumentação e automação laboratorial com tecnologia diferenciada. Fundada em 2001 por Denilson Laudares Rodrigues - que também é pesquisador no GEAR (Grupo de Estudos em Automação e Robótica, da PUC/MG) – a tecnologia da Celer permite realizar, com alta precisão, procedimentos para diagnósticos laboratoriais e análises clínicas. Os equipamentos produzidos pela empresa são acessíveis até mesmo aos pequenos e médios laboratórios, que passam a contar, então, com tecnologia para realizar exames de alta complexidade, antes restritos às grandes empresas. A tecnologia da Celer, portanto, atende a uma grande demanda reprimida, dos pequenos e médios laboratórios, e ainda pode substituir os equipamentos importados – mais caros - usados pelas grandes empresas.

Desde 2005, a Celer já vinha conseguindo captar recursos junto a órgãos de fomento exclusivamente para investimento em P&D. Agora, o aporte financeiro do Criatec vai alavancar a estruturação da empresa como um todo. "O Fundo Criatec está viabilizando um momento crucial na Celer, que é o de colocar os nossos produtos no mercado. Até então, nós fizemos muita pesquisa, inclusive para terceiros. O Criatec está nos possibilitando comercializar a nossa linha de produtos" comenta Denílson, empreendedor da Celer. 

Subsin – produção de petróleo em águas ultra profundas: A Subsin foi fundada por Melquisedec dos Santos e Cassiano Neves e recentemente recebeu investimento do Fundo Criatec. A Subsin disponibiliza para o mercado serviços de análises de integridade estrutural, combinando análises de engenharia com inspeção robotizada e monitoração de equipamentos. A tecnologia de robôs para inspeção é desenvolvida na própria empresa e inclui: robô para inspeção visual de dutos, medição de espessura pela parte externa de casco e costado de navios e plataformas, medição de espessura de tanques de estocagem. "O investimento do Criatec proporciona uma ampliação nos horizontes de atuação da empresa, permitindo que a mesma transforme seus protótipos desenvolvidos em produtos e serviços que atendem à demanda existente no mercado por tecnologias inovadoras" fala Melquisedec, fundador da Subsin.

A Subsin trabalha no setor de óleo e gás, química e petroquímica, papel e celulose, siderurgia, dentre outros. "Dado o aquecimento desse setor com novas descobertas de campos petrolíferos, é fundamental que empresas brasileiras como a Subsin se capacitem para competirem nesse mercado. O investimento do Criatec na empresa proporciona à mesma competir no desenvolvimento de novas tecnologias aplicadas à produção de petróleo em águas ultra profundas. Também possibilita a introdução de tecnologias inovadoras na área de análise da integridade de estruturas." A Subsin possibilita aos seus clientes o acompanhamento da condição de trabalho de suas estruturas, implicando em uma elevação da disponibilidade das mesmas e garantindo a sua integridade.

Fundo Criatec – investimento em estágio inicial, aceleração, 50 investimentos em 4 anos: Segundo Robert Binder, gestor deste que é o maior fundo de capital semente do Brasil, o diferencial do Criatec está no fato de estar focado realmente no primeiro estágio do desenvolvimento empresarial; e de aceitar a realidade brasileira como ela é, e não como deveria ser. "O Inovador / cientista / inventor brasileiro nunca teve antes uma chance real de desenvolver um empreendimento comercial baseado no seu conhecimento" diz Binder. "Nossa ciência e conhecimento estão represados. Precisamos construir junto com os inovadores, muito mais do que avaliá-los. Precisamos trabalhar com as virtudes do brasileiro ao invés de apontar as suas falhas. Precisamos ajudar os nossos inovadores a entenderem o processo comercial para que possamos nos beneficiar dos seus conhecimentos."

O Criatec é obrigado pela regulação do Fundo a fazer 50 investimentos em 4 anos. Portanto, é um fundo focado em resultados, com metas claras. "E por que nós vamos fazer 50 investimentos em 4 anos? Porque nós temos tecnologia, conhecimento do ambiente de produção tecnológica brasileiro, e porque existem projetos, mercado  e demanda para fazer 50 investimentos." O Criatec é um Fundo de dimensão nacional que procura regiões onde existem sistemas locais de inovação. "Pelo regulamento do Fundo nós precisamos atuar em no mínimo 6 praças, e nós vamos estar em 9. Nós estamos em Belém, onde dificilmente teria um fundo de investimento. E existem muitas oportunidades lá." 
 

4.11.08

Un réseau européen pour l'innovation

L'année 2008 est un tournant pour Europe Innova. Ce réseau, qui vient de boucler sa deuxième conférence internationale les 22, 23 et 24 octobre, à Lyon, organisée en collaboration avec la présidence française de l'Union européenne, entre dans une nouvelle phase. Après avoir passé deux ans à identifier les facteurs d'innovation en Europe, les partenaires cherchent maintenant comment diffuser les bons outils pour l'accélérer.
Europe Innova est en fait une initiative née au sein du sixième Programme cadre de recherche et de développement européen (2002-2006), dont la priorité était de « structurer l'espace de recherche européen ». « Les objectifs fondamentaux d'Europe Innova s'inscrivent parfaitement dans cet axe, puisqu'il s'agit de repérer et de modéliser au sein de l'Europe les facteurs d'accélération de l'innovation », rappelle Agis Evrigenis, l'un des organisateurs de la conférence, responsable de la communication du réseau. Au total, le réseau regroupe plus de 300 organisations ou entreprises venues de 23 pays membres, auxquels s'ajoutent des partenaires venus de Norvège, de Suisse, de Turquie et de Chine.

Pour identifier et analyser les moteurs et les freins de l'innovation en Europe, les groupes de travail ont adopté une approche sectorielle. Les mécanismes de l'innovation dans l'industrie automobile, les biotechnologies, le BTP, l'agroalimentaire, l'espace, le textile, la santé, l'optique, etc., ont été passés au crible pendant plus de deux ans. Europe Innova veut en fait établir une politique de l'innovation européenne. Comment ? En construisant une plateforme paneuropéenne pour que les différentes parties prenantes – industriels, chercheurs, organismes de financement, politiques – puissent développer, discuter et échanger des bonnes pratiques, des idées, des outils… Et aussi améliorer le financement de l'innovation. Pour cette thématique transversale, les partenaires se sont concentrés sur l'identification des principaux facteurs qui interviennent dans l'obtention de fonds, et l'amélioration de l'accès aux capitaux pour les entreprises innovantes, secteur par secteur.

La France est évidemment en bonne place dans ce réseau à travers ses établissements d'enseignement supérieur et de recherche – université technologique de Compiègne, université Henri Poincaré à Nancy, université Paris-XI, université des Sciences et Technologies de Lille – ainsi que plusieurs technopoles, clusters et pôles de compétitivité auxquels sont associés de nombreux laboratoires du CNRS : Nantes Atlanpole, Mov'EO, Agropolis, Pôle optique et photonique Sud, Opticsvalley…
Pendant la conférence lyonnaise, l'accent était justement mis, en parallèle des communications, sur les pôles de la région. Les 600 participants venus du monde entier ont ainsi pu juger sur pièces des modèles d'innovation mis en œuvre en Rhône-Alpes, à travers les pôles de compétitivité Axelera (chimie et environnement), Lyon Biopole (biotechnologies), dont le CNRS est partenaire, Imaginove (multimédia) et Techtera (textiles techniques).

Et maintenant ? « Pendant l'année 2007, les divers projets mis en place au sein d'Europe Innova sont arrivés à maturité, explique Agis Evrigenis. À présent, il s'agit de finaliser et de diffuser ces résultats pour maximiser leur impact en termes de politique d'innovation et de pratiques. Le but est de mettre en place une stratégie pour que les réseaux, les services et les coopérations subsistent sans le financement européen. »
De nouveaux projets vont être subventionnés, concentrés sur les PME, et sur la capacité de l'Europe à contribuer à la compétitivité. Il s'agit maintenant pour le Vieux Continent de répondre efficacement aux besoins d'innovation d'aujourd'hui et de demain, appelés par le changement global, les besoins énergétiques grandissants ou encore le vieillissement de la population.