25.10.07

Tour d'horizon des bonnes pratiques pour innover

Plusieurs industriels ont détaillé leurs méthodes lors du 6e forum « Economie, recherche, innovation ».

Comment améliorer les processus d'innovation ? La question est aussi stratégique que compliquée à résoudre. Si la plupart des entreprises se veulent innovantes, elles sont moins nombreuses à pouvoir le prouver. A l'occasion du 6 e forum « Economie, recherche, innovation », organisé la semaine dernière par « Les Echos », la plupart des participants (grandes entreprises, PME, organismes publics et privés de recherche, universités, grandes écoles et cabinets de conseil) ont pourtant montré que valoriser la recherche peut passer par des idées simples.

La plupart ont ainsi mis l'accent sur le développement d'un climat favorable à la créativité. Comme ces « laboratoires d'idées », associant dès la conception d'un produit ou d'un service des spécialistes d'horizons différents : sciences humaines, économie, ergonomie, marketing... C'est par exemple le créneau des Orange Labs, qui rassemblent les laboratoires de recherche et développement d'une quinzaine de pays. « Notre objectif est de faire tomber les barrières culturelles entre les différents acteurs de l'innovation, indique Georges Penalver, directeur du marketing stratégique chez Orange. Cela permet d'accélérer le développement des produits pour qu'ils correspondent plus vite aux besoins du marché. »

Stimuler les salariés

Pour provoquer l'émergence de nouvelles idées, chacun y va de sa méthode de management. « L'un des leviers les plus simples, c'est de jouer sur l'environnement de travail », indique Thierry Coste, directeur marketing France chez Steelcase, leader mondial du mobilier de bureau. La société teste évidemment sur elle-même ses nouveaux concepts. Dans ses locaux de Strasbourg, Steelcase a ainsi récemment installé des « machines à partager ». Ces modules, constitués d'un bureau et d'un écran disposé contre le mur, permettent à trois personnes de s'installer confortablement et de visualiser ensemble un même document informatique.

Pour leur part, certaines sociétés comme 3 M et Legrand n'hésitent pas à stimuler l'esprit d'initiative de leurs équipes en leur permettant de consacrer 15 % de leur temps de travail sur des projets qui leur tiennent à coeur. « De nombreuses avancées découlent de cette culture du temps libre », assure Christian Persoon, directeur de la recherche et du développement chez 3 M France.

Autre nécessité, anticiper les besoins du consommateur, en tentant d'identifier leurs besoins encore non exprimés. Chez Orange, des centres équipés de caméras vidéo sont dédiés à l'observation d'utilisateurs mis en situation. Une façon de les éduquer à de nouveaux services et d'analyser leurs réactions en temps réel. Chez Legrand, on envisage la création prochaine d'une cellule d'anticipation.

« L'étude des usages est aussi indispensable dans un grand groupe, assure Jean-Louis Pierquin, directeur de la recherche chez ArcelorMittal . Nous avons tellement d'intermédiaires qu'il nous est très difficile de connaître l'utilisateur final. Pour améliorer nos produits, il nous faut sortir de la seule logique interne et appréhendé les besoins du consommateur, mais aussi les métiers de la chaîne de production. » De ce fait, les ingénieurs deviennent peu à peu des intégrateurs de technologies. Ce que confirme Dominique Montjean, responsable du pôle innovation en Europe chez Celerant Consulting : « La majeure partie des nouvelles idées vient de ressources externes à l'entreprise. »

Apprendre à s'associer

A l'image des pôles de compétitivité, souvent cités en exemple, la recherche en réseau, ou « open innovation », devient par conséquent un véritable enjeu stratégique. Elle permet à la fois de partager les coûts, mais aussi de réagir au plus vite aux évolutions des processus et des produits. Dans le cadre d'une « coopétition », STMicroelectronics s'est ainsi associé à Philips et à Motorola dans la réalisation de la plate-forme technologique Crolles 2, consacré aux nanotechnologies.

Des obstacles demeurent néanmoins dans le déploiement de ces partenariats, au premier rang desquels se trouve la question du partage de la propriété intellectuelle. « La gestion des projets collaboratifs s'avère complexe et nécessite une professionnalisation des méthodes de travail, insiste Sacha Lafaurie, consultant en valorisation de la recherche pour Acies . Il faut organiser la copropriété, séparer ce que l'on amène en tant que partenaire et négocier ce qui va sortir de cette collaboration. »

Autre difficulté, les impératifs de rentabilité à court terme, qui constituent souvent un frein à l'innovation. « Nous sommes tenus de faire des hypothèses de revenus pour convaincre les investisseurs, alors même que le marché n'existe pas encore, indique George Penalver. L'une des solutions, pour faire évoluer les mentalités, consiste à faire dialoguer directement chercheurs et donneurs d'ordre, ce qui n'est pas toujours apprécié par les intermédiaires. »

source: http://www.lesechos.fr/info/innovation/4638192.htm  CÉDRIC DUVAL

20.10.07

L'UE, terre de contrastes pour l'innovation

Les capacités d'innovation réelles des pays de l'Union européenne sont relativement contrastées. Un constat nuancé par l'émergence d'une tendance à la convergence au sein de l'UE.

Les grands champions de l'innovation en Europe seraient la Suède, la Finlande, le Danemark et l'Allemagne. Ces quatre pays présenteraient un indice de synthèse de l'innovation (ISI)* nettement supérieur à la moyenne des performances des pays de l'UE. Après s'être intéressé aux investissements de R&D des entreprises au sein de l'Union, La Commission européenne fait le point sur l'état de l'innovation dans les pays membres. Auteure d'un nouveau rapport intitulé Statistiques communautaires de l'innovation, l'instance européenne dresse le portrait d'une Europe de l'innovation aux multiples visages.
Une Europe à l'innovation contrastée
C'est ainsi que le Royaume-Uni, l'Islande la France et les Pays-Bas feraient parti d'un groupe défini comme celui des "pays suiveurs". Des pays dont les performances sont globalement au dessus de la moyenne communautaire mais dont la tendance à innover est à la baisse. Vient ensuite le groupe des "pays en voie de rattrapage", principalement composé d'Etats d'Europe centrale et orientale tels que la Slovénie, la République Tchèque ou encore la Pologne, dont l'ISI est inférieur à la moyenne mais évolue positivement. L'Espagne, l'Estonie, l'Italie et Malte notamment sont pour leur part des "pays à la traîne", selon la définition de la Commission. Le taux de croissance de leur indice de synthèse de l'innovation étant négatif.
Convergence européenne
Au bas de l'échelle de l'innovation communautaire se trouvent Chypre et la Roumanie, dont la dynamique actuelle laisse cependant à penser qu'ils combleront rapidement leur retard. D'après les conclusions des auteurs de ce document, les évolutions des pays européens en matière d'innovation marqueraient une tendance à la convergence. Un phénomène qui se traduirait par le fait que les pays au dessus de la moyenne communautaire tendraient à voir leur indice d'innovation faiblir, tandis que les pays en deçà de cette moyenne "repère" réaliseraient une forme de rattrapage. D'un point de vue global, la Commission européenne annonce que l'écart avec les Etats-Unis en terme d'innovation aurait tendance à diminuer. Ce qui ne serait toujours pas le cas avec le Japon, qui semble maintenir son avance sur l'UE.
* soit le chiffre calculé à partir d'indicateurs de ressources de l'innovation et de résultats définis par la Commission européenne.

Un service gratuit de recherche de brevets sur le nouveau site de l'Inpi

L'Institut national de la propriété industrielle propose en ligne un outil pour consulter 3,5 millions de demandes de brevets depuis 1978.

Le nouveau site Internet de l'Institut National de la Propriété Industrielle (Inpi), récemment inauguré, rend plus facile l'accès à l'information dont on a besoin pour effectuer ces démarches de dépôt de brevets.

Une refonte qui a nécessité deux ans de travail pour cet organisme de 800 collaborateurs qui dépend du ministère des Finances et de l'Emploi et qui s'autofinance par les redevances sur les dépôts de brevets ou les marques, ainsi que par la vente d'autres services connexes.

La version précédente de www.inpi.fr était articulée autour de la protection d'une "innovation" (déposer une innovation, exploiter une innovation, suivre la vie d'une innovation). "Plusieurs entrées sont désormais possibles : par type d'innovation (marques, brevets, dessins et modèles) et par profils", explique Emilie Lesage. Ce chef d'un service d'examen des demandes de brevets en chimie minérale et biotechnologie au sein de l'Inpi a fait partie d'un des groupes de travail chargés de piloter le nouveau site.

En quelques clics, le créateur d'entreprise, le chercheur, l'artiste ou le designer, le spécialiste de la propriété industrielle, l'enseignant, ainsi que l'étudiant, sans oublier l'inventeur indépendant savent tout sur la propriété industrielle, sur les précautions à prendre avant de réaliser un dépôt, sur la demande de dépôt elle-même, etc.

Un flux d'information RSS et une FAQ (Foire Aux Questions) avec plus de 200 sujets sur la PI (propriété industrielle) sont également proposés. "Cela fait partie de notre mission de sensibiliser tous les publics aux enjeux de la PI", résume Emilie Lesage.

Un effort particulier sur l'exploitation des bases de données

Principale nouveauté : FR Esp@cenet, une nouvelle base de données développée avec l'Office européen des brevets (OEB), met gratuitement à la disposition des internautes environ 3,5 millions de demandes de brevets françaises, européennes et internationales (sous le PCT ou Patent Cooperation Treaty) remontant à 1978 mais aussi les brevets français délivrés depuis 1995.

Ce nouvell outil FR Esp@cenet permet de faire des interrogations en langage naturel, mais de l'aveu même d'un responsable, les bases de données de l'INPI sont plus performantes si l'on effectue des "recherches expertes" à l'aide des codes de la CIB (Classification Internationale des Brevets). "Les organismes français et européens devraient prendre des initiatives pour développer des sites de recherche d'antériorité de brevets utilisant le langage naturel", explique-t-on à l'INPI. "Par exemple, les Américains, avec des initiatives comme Google Patent Search ou SparkIP, sont plus en avance que nous dans ce domaine."

Un autre service du nom de Plutarque.com continue d'être exploité en parallèle. Il permet d'effectuer des recherches plus sophistiquées parmi les brevets français depuis 1966, européens depuis 1978, ainsi que parmi les demandes PCT depuis 1978. Contrairement à FREsp@cenet, Plutarque demeure payant.

50% des dépôts de brevets par voie électronique

Le dépôt de brevets par voie électronique demeure réservé aux professionnels de la PI (consultants, spécialistes…), qui doivent souscrire un abonnement et s'équiper d'un boîtier électronique permettant de certifier leur signature numérique. "Aujourd'hui, 50% des dépôts de brevets se font par voie électronique", calcule Emilie Lesage. "Nous visons 70 à 80% d'ici à quelques années."

Pour l'enregistrement des marques, les formulaires sont disponibles en lignes (comme, désormais, tous les formulaires de l'INPI), mais il faut ensuite les envoyer par la Poste.

"De toute façon, que ce soit pour un brevet ou une marque, si l'on est un particulier, un inventeur occasionnel ou un créateur d'entreprise, il vaut mieux faire appel à un professionnel de la PI", recommande Emilie Lesage.

Brevets européens : des changements dans la procédure de dépôt
C'est un changement important pour les entreprises engagées dans les TIC et logiquement très intéressées par les dépôts de brevets. Le 9 octobre, le Sénat français a adopté le projet de loi de ratification du Protocole de Londres qui supprime l'obligation pour les brevets européens d'être notamment traduits en français. Cet accord a déjà été signé par 13 Etats et ratifié par 7 d'entre eux, dont la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Son entrée en vigueur était conditionnée par la ratification de la France, le français étant avec l'anglais et l'allemand, l'une des trois langues officielles de l'OEB. Principal objectif de cette simplification : la réduction du coût des brevets en Europe (30 000 euros en moyenne contre 7 600 euros aux Etats-Unis).

source: http://www.vnunet.fr

16.10.07

L'innovation concerne toute l'entreprise

Les entreprises nord-européennes ont deux principales préoccupations : assurer leur croissance et garder une position de leader. Pour elles, –et ce, tous secteurs confondus – l'innovation est la solution qui garantit ces deux paramètres. D'ailleurs, l'enquête TNS Gallup démontre que l'enjeu se situe davantage dans l'exécution que dans la génération d'idées. L'innovation n'est plus alors seulement l'affaire des grands départements R&D, mais de toute l'entreprise.
75% des personnes interrogées qualifient de très forte la capacité de leur entreprise à innover. Pourtant elles reconnaissent rencontrer certaines difficultés dans la mise en œuvre. Les points qui demeurent critiques sont : le risque lié au projet est trop élevé, la valeur dégagée par le projet est trop faible par rapport aux investissements, le délai d'exécution est trop long, le projet est trop éloigné du cœur de métier de l'entreprise et enfin, les problèmes environnementaux ou éthiques sousjacents. Les barrières au développement d'un projet Innovation peuvent être un manque d'information, de ressources (humaines et financières), de clarification des rôles et responsabilités de chacun, de compétences techniques, etc. Parmi ces freins, certains éléments sont cependant surmontables : la résistance au changement, les évolutions constantes du marché, le départ de certains leaders du projet, les différences culturelles, la reconnaissance interne, etc. Ces derniers ralentissent mais ne remettent pas en cause le projet.

Mais pour mener à bien un projet d'innovation, l'entreprise a de toute façon besoin d'une stratégie clairement identifiée, d'une organisation structurée et d'une bonne gestion des ressources. Des recettes qui marchent pour contourner les barrières. Les personnes interrogées, estimant que le problème majeur ne vient pas de la génération d'idées mais bien de la bonne exécution d'un projet d'innovation, disent avoir une vision claire des actions à mener. Pour ce faire, il convient tout d'abord de définir une stratégie d'innovation et de la partager en interne via un cahier des charges précis, un chiffrage des attentes, et un leadership fort pour obtenir l'adhésion de toute l'organisation. Ensuite, il s'agit de mettre en place un système efficace reposant sur la génération d'idées en adéquation avec la stratégie; sur une parfaite coordination entre les fonctions (R&D, Ventes et Marketing) et la hiérarchie, et sur la nomination d'acteurs de l'innovation à tous les niveaux de l'organisation pour partager rapidement l'information. Enfin, allouer les ressources humaines et financières au bons postes constitue la troisième étape. Il est également impératif de concentrer le temps, les meilleures compétences et le financement aux projets Innovation de l'entreprise.

Pour conclure, la recherche de nouvelles compétences, la formation, l'encouragement à innover et la reconnaissance des acteurs de l'innovation doivent s'inscrire dans la politique de ressources humaines de l'entreprise.
 

15.10.07

La Chine investira 80 milliards de yuans dans le développement de hautes technologies

BEIJING, 13 octobre (XINHUA)---- La banque de développement de la  Chine (BDC) consacrera 80 milliards de yuans (10,7 milliards de  dollars) au développement et à l'innovation des entreprises de  hautes technologies au cours des cinq prochaines années.  

     Selon un mémorandum d'entente récemment signé par la  Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR) et la BDC, le fonds servira aux projets d'innovation en haute  technologie, au développement d'entreprises high-tech de petite et moyenne taille, etc.  

     Outre les politiques de soutien gouvernemental, l'industrie  requiert d'autres méthodes de financement comme l'investissement  en capital risque et les prêts bancaires. 

     La CNDR travaillera avec la BDC et la Bourse de Shenzhen pour  encourager la coopération entre entreprises de hautes technologies et le marché du capital pour résoudre les difficultés financières  de ces entreprises.

source: www.french.xinhuanet.com

6.10.07

L'innovation, futur chantier de Paris et de sa région

Pour sa troisième édition consécutive, le 'Paris Innovation tours' vise à mettre en exergue le fort potentiel innovant dont dispose la région

Paris capitale de l'innovation. Ces quelques mots résument à eux seuls l'objectif de la 3ème édition de 'Paris Innovation tours'. L'évènement initié en 2004 garde la même ambition : de faire de la capitale une véritable 'technopole'.

pour les différents participants, qu'il s'agisse des pôles de compétitivité (Cap Digital et System@tic) ou de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), un certain nombre d'acteurs sont persuadés que Paris et sa région disposent de qualités incontestables. "Deux PME sur trois innovent. Paris-Ile-de-France compte 50.000 chercheurs, aussi bien du public que du privé. Des centres de R&D, l'Inserm, le CNRS ou encore le Collège de France sont tous présents sur le territoire", explique Elisabeth Hervier, élue à la CCIP.

Patrick Coquet, le délégué général de Cap Digital, abonde en ce sens. Selon lui, 130 millions d'euros ont été répartis sur plus de 100 projets, et l'État a investi 92 millions d'euros destinés à venir en aide aux entreprises.

Parallèlement à toute cette bonne volonté, des blocages persistent. Administratifs d'abord... Plus de 95% des jeunes entreprises du secteur ne connaissent pas les rouages administratifs. L'accompagnement des entreprises fait souvent défaut. La différence par rapport à d'autres endroits du monde reste criante. Quand aux États-Unis on compte 10.000 chercheurs pour 100 entreprises, on ne compte que 10 entreprises pour 16.000 chercheurs en France.

C'est tout l'objet de cette troisième édition. Mettre en évidence le potentiel disponible sur le territoire, soutenir et accompagner les entreprises innovantes, pour faire de Paris et sa région un espace ancré dans l'innovation et la technologie.

L'ensemble ces acteurs seront présents le 25 et 26 octobre au Paris Innovation tours, à la Cité des sciences et de l'industrie.

sources: http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/04/l-innovation-futur-chantier-de

5.10.07

Brasil entre os cinco países mais atrativos

Empresas globais buscam mercado em expansão

As maiores multinacionais destacam o Brasil como o quinto destino preferido de investimentos no mundo nos próximos três anos. Em um estudo com empresas de países ricos e emergentes, a Conferência das Nações Unidas para o Comércio e Desenvolvimento (Unctad) aponta China, Índia, Estados Unidos e Rússia como os principais destinos de recursos. O Brasil é considerado mais atrativo do que Grã-Bretanha, México, Alemanha, Japão e França.

Das cerca de 200 multinacionais entrevistadas para o estudo, 22% indicam hoje o Brasil como um dos locais preferidos para investimentos. Para 13%, o país seria o principal destino até 2009.

- A busca por acesso ao mercado brasileiro e as possibilidade de crescimento no país são os principais motivos que estão atraindo essas empresas - afirmou Jean-François Outreville, economista da Unctad.

O argumento, contudo, foi o mesmo usado para explicar o interesse pela China e Índia. Hoje, 75% do PIB mundial está nos países ricos, mas a Unctad interpreta a preferência pelos emergentes como um sinal de que os executivos apostam nesse grupo de economias para o futuro.

A Unctad já vinha colocando o Brasil entre os 10 principais nos últimos anos. Mas os economistas alertam que rankings anteriores não devem ser comparados ao atual.

- A metodologia e a base de cálculo são totalmente diferentes - explicou Outreville.

A América Latina não aparece como um dos principais destinos de investimentos nos próximos três anos. Menos da metade dos executivos entrevistados afirmou que irá aumentar suas atividades na região. Apenas o Oriente Médio e a África tiveram desempenhos mais fracos.

EUA e Europa atraem setor de alta tecnologia

A mudança nos regimes de investimentos e protecionismo por parte de alguns governos na América Latina são apontados como fatores de preocupação para 80% dos entrevistados.

Entre os motivos para investimentos, um dos fatores que mais crescem na avaliação é a busca por recursos naturais, em especial diante da demanda chinesa. Nesse ponto, América Latina ganha papel relevante. Mas a razão citada por mais de 50% das empresas é mesmo a busca por mercado. Mão-de-obra qualificada e barata também são fatores que pesam na decisão de investir.

Ainda entre as regiões, a preferência dos executivos é cada vez maior pela Ásia. O continente foi considerado como o mais atrativo para 65% dos entrevistados. Praticamente todas as empresas questionadas sobre o destino de recursos nos próximos três anos destacam o mercado chinês como o local preferido. Estados Unidos e Europa seguem atraindo empresas, mas principalmente do setor de alta tecnologia, como farmacêuticos e software.

 
Genebra
À espera de empreendimentos
Principais destinos de investimentos estrangeiros diretos entre 2007 e 2009:
China - 52%
Índia - 41%
EUA - 35%
Rússia - 21%
Brasil - 13%
Vietnã - 12%
O que atrai no Brasil
24% dos entrevistados apontam que o principal motivo dos investimentos no Brasil é o tamanho do mercado de consumo
10% informam estar em busca de mão-de-obra qualificada
8% destacam que o motivo seria ter acesso aos mercados sul-americanos
7% alegam que os investimentos no Brasil ocorrem para que tenham acesso a recursos naturais do país
5% destacam que as razões são os incentivos concedidos pelo governo
3% dos entrevistados ainda apontam o ambiente político e econômico estável
65% ainda afirmam que pretendem entrar no Brasil com instalação de uma unidade e não apenas com a compra de companhias locais.
Sobre China e Índia: os pontos positivos para os empreendedores...
Amplo mercado consumidor
Baixo custo para operação
Tecnologia disponível
... e os negativos apontados pelas Nações Unidas:
Ambiente de investimentos pouco estável
Ineficiência do governo
Falta de acesso à capital
Inexistência de proteção à propriedade intelectual
Fonte: Unctad
 
fonte: zero hora