Place parisienne : 150 000 emplois directs
Dans l'immédiat, la place parisienne n'oublie pas que la maison brûle. « Il faut mener une action urgente en faveur des PME de l'industrie financière », estime Gérard Mestrallet. Outre les accords passés entre l'Etat et les banques pour éviter le tarissement des crédits aux PME, Paris Europlace compte sur le pôle de compétitivité « Finance Innovation » pour aider les entreprises du secteur. Comme le rappelle Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace et directeur général du pôle : « il y a en Ile-de-France 150 000 emplois directement liés à la finance, et un gisement de création d'entreprises dans la gestion d'actifs, les logiciels, l'analyse de risque, etc. La crise risque de ralentir le rythme de ces créations d'entreprise. Aussi, le pôle s'est fixé comme priorité de développer le capital amorçage : une dizaine de PME que nous prenons en charge ont déjà reçu 4 millions d'euros, et nous souhaitons mettre en place un fonds d'investissement dédié à la création de sociétés financières, doté de 50 millions d'euros. »
Vers la finance durable
Au-delà du soutien immédiat aux entreprises, le pôle compte aussi jouer un rôle central dans le nouveau plan de développement de la place parisienne. Une quinzaine de chaires de recherche ont déjà été créées pôle pour approfondir les travaux sur la gestion des risques financiers, la régulation des marchés, et la mise au point des produits financiers de demain. Plus transparent, plus réglementé, plus prudent, le système financier « post-crise » à l'émergence duquel la place parisienne et le pôle Finance Innovation souhaitent contribuer, sera aussi plus « durable ». Le pôle organisera le 24 novembre un forum sur le thème : « renforcer la contribution de la finance au développement durable ».
Au cours de cet événement, « nous porterons au niveau européen des propositions pour renforcer la participation de la finance à l'investissement responsable, l'insertion sociale, le micro-crédit, ou encore les défis de l'environnement », précise Arnaud de Bresson. A sa façon, la place parisienne reprend à son compte la « moralisation de la finance » évoquée par la Président de la République.
Place parisienne : 150 000 emplois directs
Dans l'immédiat, la place parisienne n'oublie pas que la maison brûle. « Il faut mener une action urgente en faveur des PME de l'industrie financière », estime Gérard Mestrallet. Outre les accords passés entre l'Etat et les banques pour éviter le tarissement des crédits aux PME, Paris Europlace compte sur le pôle de compétitivité « Finance Innovation » pour aider les entreprises du secteur. Comme le rappelle Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace et directeur général du pôle : « il y a en Ile-de-France 150 000 emplois directement liés à la finance, et un gisement de création d'entreprises dans la gestion d'actifs, les logiciels, l'analyse de risque, etc. La crise risque de ralentir le rythme de ces créations d'entreprise. Aussi, le pôle s'est fixé comme priorité de développer le capital amorçage : une dizaine de PME que nous prenons en charge ont déjà reçu 4 millions d'euros, et nous souhaitons mettre en place un fonds d'investissement dédié à la création de sociétés financières, doté de 50 millions d'euros. »
Vers la finance durable
Au-delà du soutien immédiat aux entreprises, le pôle compte aussi jouer un rôle central dans le nouveau plan de développement de la place parisienne. Une quinzaine de chaires de recherche ont déjà été créées pôle pour approfondir les travaux sur la gestion des risques financiers, la régulation des marchés, et la mise au point des produits financiers de demain. Plus transparent, plus réglementé, plus prudent, le système financier « post-crise » à l'émergence duquel la place parisienne et le pôle Finance Innovation souhaitent contribuer, sera aussi plus « durable ». Le pôle organisera le 24 novembre un forum sur le thème : « renforcer la contribution de la finance au développement durable ».
Au cours de cet événement, « nous porterons au niveau européen des propositions pour renforcer la participation de la finance à l'investissement responsable, l'insertion sociale, le micro-crédit, ou encore les défis de l'environnement », précise Arnaud de Bresson. A sa façon, la place parisienne reprend à son compte la « moralisation de la finance » évoquée par la Président de la République.