19.9.09

France-Brésil : «Semaine de l’innovation» pour les entreprises à Curitiba

Entrepreneurs français et brésiliens ont pu échanger ensemble sur le thème "entreprises, innovation et internationalisation" lors de la Semaine de l'innovation qui s'est tenue du 15 au 17 septembre à Curitiba, capitale de l'Etat du Paraná, au sud du Brésil.
 
Cet événement, qui a eu lieu dans le cadre de l'Année de la France au Brésil, a été organisé par la Fédération des Iindustries du Paraná (Fiep), en partenariat avec le service de l'Onudi (Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel) en France. Au programme, la visite d'entreprises innovantes du Paraná. «Il y existe quelques politiques extrêmement originales», a affirmé le directeur du bureau parisien de l'Onudi, Gérard Gaveau, qui a participé à la cérémonie officielle d'ouverture de la Semaine de l'innovation France Brésil.

«La Semaine de l'Iinnovation France-Brésil est très importante […] il est possible de délaisser les produits traditionnels pour de nouveaux. L'événement crée la possibilité d'un échange commercial, mais aussi scientifique et technologique», a souligné Sergio Couri, chef du bureau de représentation du ministère des Relations extérieures au Paraná. Parmi les entrepreneurs présents des deux pays, on peut citer Constantino Brezeruska, entrepreneur du Paraná du secteur du meuble, ou encore le Français Jacques Binot.
 

Appel à Projet d'Innovation France - Brésil

Dans le cadre de leur accord pour développer la coopération technologique entre entreprises françaises et brésiliennes, OSEO pour la France et la FINEP pour le Brésil lancent un appel à propositions (AAP) pour la sélection de projets d'innovation susceptibles de bénéficier de financements.

 

L'objectif de cet appel à propositions est d'identifier des projets de R-D co-développés par des entreprises des deux pays susceptibles de recevoir des soutiens financiers d'OSEO en France et de la FINEP au Brésil. Tous les secteurs technologiques sont concernés.

Lancé 15 septembre 2009, l'AAP invite les entreprises partenaires françaises et brésiliennes à présenter des projets d'innovation qu'elles souhaitent réaliser conjointement.

La date limite de dépôt des projets est fixée au 15 janvier 2010.

 

La soumission des projets et les prises de décision se feront en deux phases :

 

Phase 1 :

 

Le projet devra être soumis à OSEO et à la FINEP avant le 15 janvier 2010.

Candidature : Pour soumettre un projet au programme bilatéral OSEO/FINEP, les entreprises doivent compléter le dossier de candidature dont le formulaire est joint.Le dossier de candidature doit être signé par les deux partenaires et soumis aux responsables de programme.

L'admissibilité des projets sera analysée conjointement par OSEO et la FINEP et les résultats seront communiqués aux entreprises avant le 20 février 2010.

 

Phase 2 :

 

Sur réception d'une réponse positive, les entreprises admissibles seront invitées à soumettre leurs demandes de financement respectivement auprès d'OSEO pour les partenaires français et auprès de la FINEP pour les partenaires brésiliens.

Ces demandes seront étudiées en fonction des lois, règlements et procédures en vigueur dans chacun des deux pays.

 

Ces demandes de financement déposées avant le 20 mars 2010 devraient permettre des prises de décisions avant le 20 juin 2010.

 

Source : OSEO

10.9.09

Innovation et R&D : l'Europe stagne

L'Europe en panne ? L'Office statistique des Communautés européennes, Eurostat, a publié mardi l'édition 2009 de son rapport 'science, technologie et innovation en Europe'. Résultat des courses, dans l'UE des 27 les dépenses de R&D ont représenté 1,85% du PIB en 2007, une proportion stable par rapport à 2006...

On est encore loin de l'objectif des 3% fixés en 2000. Rappelons qu'entre 2000 et 2006, le Japon a augmenté l'intensité de sa R&D de 3,04% à 3,39%, la Corée de 2,39% à 3,23% et la Chine a rattrapé son retard (de 0,90% à 1,42%).

Dans l'UE des 27, l'Allemagne (62 milliards d'euros), la France (39 Mds) et le Royaume-Uni (37 Mds) ont représenté 60% des dépenses totales de R&D en 2007. En pourcentage du PIB (produit intérieur brut), les dépenses de R&D (recherche et développement) ont été les plus élevées en Suède (3,6% du PIB), en Finlande (3,47%) et en Autriche (2,56%).

En terme d'emploi, la R&D a représenté l'équivalent de 2,3 millions de personnes travaillant à temps plein dans l'UE27, soit 1,6% de l'emploi total en 2007. Par ailleurs, les plus fortes proportions de personnel de R&D ont été enregistrées en Finlande (3,2% de l'emploi total), en Suède (2,7%) et au Luxembourg (2,6%). Enfin, l'Allemagne (63% des entreprises), suivie de la Belgique (52%), de l'Autriche et de la Finlande (51% chacun) ont enregistré la plus forte proportion d'entreprises aux activités innovantes durant cette période.

Cette analyse d'Eurostat s'appuie sur de multiples indicateurs, dont les dépenses de R&D, les ressources humaines, les brevets, l'innovation, les investissements dans les secteurs économiques « de haute technologie et à forte intensité de connaissance », en adéquation avec les objectifs de la stratégie de Lisbonne fixés par le Conseil européen.

7.9.09

Partenariat : Montpellier & Brasilia

Le week-end dernier, une délégation d'élus de Montpellier Agglomération a décollé de la capitale languedocienne direction le Brésil.
Et plus précisément Brasilia, la capitale, où est célébrée, aujourd'hui, la fête nationale. Ces élus communautaires avec à leur tête le premier vice-président de l'Agglo, Jean-Pierre Moure, font partie de la délégation officielle française présidée par Nicolas Sarkozy et invitée par le gouverneur du district, José Roberto Arruda. Cette journée s'annonce chargée pour le maire de Cournonterral. Outre le fait d'assister - en présence notamment d'Alain Zylberman, le vice-président délégué aux relations internationales – à la cérémonie officielle et au dîner donné en l'honneur du président de la République française, il a en charge la signature d'un deuxième
accord de coopération entre la Communauté d'agglo de Montpellier et le gouvernement du district fédéral, en vue d'un développement d'échanges techniques dans le domaine des politiques publiques, notamment en matière d'urbanisme et en transport en commun. « Cet accord permettra de faciliter les échanges entre les acteurs publics et privés de Montpellier et de Brasilia par la mise en place de partenariats économiques, technologiques, sociaux et environnementaux », explique-t-on à l'Agglo. Rappelons qu'un premier accord a déjà été signé entre les deux villes, en juin dernier. Celui-ci porte notamment sur un appui technique dans le cadre d'un processus d'implantation du tramway à Brasilia.
Et c'est à ce titre d'ailleurs que Marc Letourneur fait partie du voyage au pays de Lula. En effet, le directeur général de Tam devrait intervenir lors du colloque "Transports et innovation : l'expérience française", qui se tiendra à Brasilia, mercredi et jeudi.
Voilà une manière au demeurant efficace pour tenter de maintenir une dynamique économique. Reste tout de même à en mesurer l'efficacité, dans les prochains mois.
 

--
Frederico F. Moreira
Paris, France.
+33.6.25.71.74.76

3.9.09

Une loi européenne sur l’innovation à l’étude

Revenant sur l'ambitieuse politique européenne de l'innovation lancée en 2006 et sur la loi sur les petites entreprises (« Small Business Act ») adoptée postérieurement, la commission analyse les progrès réalisés et les succès obtenus en matière d'innovation et tente d'élaborer, pour la prochaine décennie, un programme de réforme européen moderne au cœur duquel l'innovation devrait figurer.


La Commission rappelle :

  • que des progrès ont été accomplis grâce à la loi sur les petites entreprises qui vise à faciliter la vie des entrepreneurs et des PME ;
  • que la directive sur les services permettra de renforcer le fonctionnement du marché intérieur ;
  • que les nouvelles règles de l'UE en matière d'aides d'État dotent les États membres d'instruments plus efficaces pour soutenir la recherche et le développement (R&D), ainsi que l'innovation ;
  • que le coût de l'enregistrement en tant que marque européenne a diminué.


    La Commission précise également :
  • que la protection des droits de la propriété intellectuelle demeure essentielle ( En ce qui concerne les brevets, l'UE ne peut plus se permettre de maintenir un système trop onéreux et fragmenté) ;
  • que l'innovation dans les services et l'utilisation des TIC devront également être renforcées ;
  • que les nouvelles dispositions relatives aux émissions des véhicules, la législation REACH, les mesures concernant l'éco-conception et l'initiative en faveur des marchés porteurs permettront d'améliorer la capacité innovante de plusieurs secteurs de l'économie européenne ;
  • que les fonds européens sont plus que jamais axés sur l'innovation (86 milliards d'euros ont été alloués au soutien de la recherche et de l'innovation dans les régions) ;
  • que les procédures d'accès aux différents fonds doivent être cependant revues et encore simplifiées (la complexité des règles et des systèmes doit être examinée et la cohérence améliorée) ;
  • que la fourniture de capital-risque reste un sujet de préoccupation (Les investisseurs financiers devraient être davantage disposés à investir dans des entreprises innovantes aux perspectives de rendements à long terme et dépasser les aspirations de profits à court terme) ;
  • qu'il faut intensifier les synergies entre les acteurs du processus d'innovation :enseignement supérieur, la recherche et l'industrie ;
  • que la promotion de l'innovation doit demeurer une priorité politique majeure à tous les niveaux de l'UE.

Sur la base de l'analyse des résultats obtenus à ce jour et des enseignements tirés, la Commission étudiera avec les États membres et les parties intéressées la faisabilité d'une loi européenne sur l'innovation visant à renforcer l'approche de partenariat en matière d'innovation comme partie intégrante du futur programme de réforme européen au-delà de 2010.

Communiqué de la Commission européeenne du 2 septembre 2009

1.9.09

Innovation / Huile de ricin et noix de cajou pour récupérer le pétrole en mer

L'Université fédérale de Rio de Janeiro (Faperj) est en train de mettre au point une technique permettant de valoriser le baume de noix de cajou et la glycérine de ricin pour la dépollution des mers. La glycérine de ricin  retient plus particulièrement l'attention des scientifiques puisque des tonnes de résidus de ricin sont disponibles au Brésil grâce à une forte implantation de l'industrie du biodiesel.

Le Professeur Fernando Gomes et un groupe de chercheurs de l'Institut Professeur Eloisa Mano d'étude des macromolécules travaillent depuis plusieurs années sur un plastique produit à partir du LCC (liquide de noix de cajou, utilisé comme antioxydants dans les combustibles et les lubrifiants, ainsi que dans les cosmétiques) qui, grâce à son composant principal, le cardanol, possède une structure chimique proche de celle du pétrole.
La résine de glycérine de ricin, grâce à un apport de groupes aromatiques, possède la même propriété. La similarité de la structure des deux matières avec celle du pétrole leur permet d'attirer celui-ci.

Afin d'appliquer cette découverte à la dépollution des mers,  l'idée serait d'utiliser la résine de glycérine de ricin en poudre et  d'y ajouter des nanoparticules magnétiques de façon à obtenir un matériau polymère magnétisable dont un gramme pourrait absorber de cinq à huit  grammes de pétrole.
Un simple champ magnétique permettrait alors de récupérer l'agglomérat en mer.

Voir la vidéo d'un test en laboratoire.